Les coulisses d’une exploitation
03 Juil 2017
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Article présent dans le dossier : BPL-SEA : 554 km de ligne de plus pour la grande vitesse
Sommaire
- BPL-SEA : 554 km de ligne de plus pour la grande vitesse
- « Mon job, c’est d’en faire un succès commercial ! »
- Les coulisses d’une exploitation
- Un central sous-station pour les deux lignes
- Partenaire de la première heure, Systra l’est aussi pendant l’exploitation
- Quatre modèles de TGV pour deux lignes nouvelles
- La concession, un modèle à écarter ?
- « On va pouvoir comparer les coûts de maintenance du privé avec ceux de la SNCF »
Deux lignes nouvelles, mais deux lignes différentes. Par leur tracé évidemment, mais surtout par leur modèle de financement, de construction et d’exploitation. A quelques semaines de l’ouverture commerciale, voici un tour d’horizon des spécificités de chacun de ces deux modèles.
Les lignes nouvelles Sud Europe Atlantique et Bretagne Pays de la Loire ont été réalisées en partenariat public privé, ou PPP. Sous deux formes différentes. Le contrat de partenariat pour BPL, la concession pour SEA. Dans le premier cas, Réseau va verser un loyer à Eiffage Rail Express (ERE) pendant les 19 ans d’exploitation qui restent, sur un contrat de 25 ans. Dans le second, Mobilités verse directement le péage au concessionnaire Lisea, pendant les 44 ans qui restent sur un contrat de 50 ans. En contrat de partenariat, le risque d’exploitation est pris par SNCF. Dans la concession, il est reporté sur le concessionnaire.
Dans les deux cas, c’est le partenaire de SNCF qui a construit l’infrastructure et va la maintenir. Pour être plus précis, sur Tours - Bordeaux, c’est, pour Lisea, Cosea qui a construit et Mesea qui va maintenir. Sur Le Mans - Rennes, c’est, pour ERE, Clere qui a construit et Opere qui va maintenir. Mais, comme l’explique Serge Michel, directeur Atlantique de SNCF Réseau, « en phase d’exploitation de BPL, le partenaire ne va plus assurer que la maintenance de la ligne. Le concessionnaire de SEA, en tant que gestionnaire d’...
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Retrouvez le dossier BPL-SEA : 554 km de ligne de plus pour la grande vitesse dans le magazine VR&T n°601