« Il faut revenir au permis universel bus et camions »
04 Fév 2022
bus , Camion , conducteurs , marchandise , route , transport
Dossiers > Pénurie de conducteurs. Le transport interurbain à la peine > « Il faut revenir au permis universel bus et camions »
Article présent dans le dossier : Pénurie de conducteurs. Le transport interurbain à la peine
Sommaire
- Pénurie de conducteurs. Le transport interurbain à la peine
- « Il faut revenir au permis universel bus et camions »
- « On a dû mettre les bouchées doubles »
- Un métier à revaloriser
- « Du jamais-vu pour le transport de voyageurs »
- Vitalis finance le permis de ses futurs conducteurs
- La Bretagne recrute !
Selon Thibault Vayron, « puisque le transport routier de marchandises a également besoin de conducteurs, il faut revenir au permis universel bus et camions. Les dimensions et les poids sont identiques. Une distinction a été faite pour répondre aux lobbies des centres de formations. Il faut immédiatement revenir en arrière avec une FIMO polyvalente. Aujourd’hui, un conducteur de camion qui veut conduire des bus (ou vice versa) doit avoir les deux permis et les deux FIMO, ce qui représente un coût de 8000 euros. La « passerelle » se contente de simplifier la seconde FIMO ! Le confinement et les aides financières de l’Etat ont incité et favorisé quelques centaines de conducteurs de bus vers les marchandises. ».
Mais le chiffre est tabou et la profession refuse de communiquer. Ces conducteurs qui ont pris l’habitude de ne plus travailler le week-end depuis 18 mois ne reviendront probablement jamais. Ce qui fait exploser la pénurie de conducteurs de bus, pour la ligne comme pour le tourisme. Actuellement, ces conducteurs touchent un double salaire : le chômage partiel chez leurs employeurs « bus » et le salaire pour la conduite d’un camion ou tout autre métier (construction, bâtiment…). C’est totalement légal puisque le chômage partiel permet de trouver un autre employeur. »
Thibault Vayron critique également la visite médicale obligatoire tous les ans à partir de 60 ans. Une grosse erreur selon lui. Et d’expliquer : « La fermeture dans les préfectures des guichets qui permettaient le renouvellement du permis le jour même et que l’ANTS, qui met au minimum trois semaines, a remplacé...
Il vous reste 78% de l'article à lire
L'accès à la totalité du dossier est réservé aux abonnés, aux utilisateurs d’un porte-monnaie ou aux acheteurs de l’article à l’unité.
Retrouvez le dossier Pénurie de conducteurs. Le transport interurbain à la peine dans le magazine VR&T n°656