Eric Zemmour ou la voix des automobilistes
11 Mar 2022
Anne Hidalg , centre , Droite , écologie , Election présidentielle , Emmanuel Macron , Eric Zemmour , Fabien Roussel , Gauche , Jean-Luc Mélenchon , Marine Le Pen , Valérie Pécresse , vert , Yannick Jadot
Dossiers > Présidentielle 2022. Ce que proposent les candidats pour les transports > Eric Zemmour ou la voix des automobilistes
Article présent dans le dossier : Présidentielle 2022. Ce que proposent les candidats pour les transports
Sommaire
- Présidentielle 2022. Ce que proposent les candidats pour les transports
- Le contrat social et écologique d’Anne Hidalgo
- Moins de fossiles et plus de proximité pour Yannick Jadot
- Le programme très light de Marine Le Pen
- Le quinquennat Macron à l’heure du bilan
- Retour au statut et renationalisation pour Jean-Luc Mélenchon
- La France de l’après-Covid de Valérie Pécresse
- Des trains Roussel pour remplacer les cars Macron
- Eric Zemmour ou la voix des automobilistes
Soyons francs. Nous n’avons pas été surpris de ne pas voir de chapitre sur les déplacements dans le programme d’Eric Zemmour. Il serait d’ailleurs quasiment le seul à le faire et ce n’est pas là qu’on l’attend. Ce qui est singulier c’est la façon dont le sujet est abordé, car malgré tout il l’est. Par les automobilistes, qui ont droit à une tête de chapitre à eux seuls, au même titre que l’islam, la sécurité ou l’immigration. Il en résulte un programme conforme à tout ce que peut souhaiter leur lobby. Mesures demandées ? La suppression du permis à points, la restauration de la vitesse à 90 km/h sur les routes nationales et départementales, la fin de toute interdiction de circuler en ville en fonction du type de véhicule, le retour à la limitation à 50 km/h en ville, le plafonnement des amendes de stationnement à 17 €, et l’allongement de la durée de validité du contrôle technique de deux à trois ans. Contrôle dont les motos seront dispensées.
Tout un ensemble de mesures allant à rebours de la politique de maîtrise de l’automobile progressivement mise en place. Au moins la démagogie est-elle au rendez-vous.
Notons enfin que les travailleurs automobilistes bénéficieraient d’un remboursement de 50 % de leurs frais de carburant par leurs entreprises « dans la limite de 40 € par mois et s’il n’existe pas d’alternative de transport en commun ».
Des transports en commun, mais routiers
Retrouvez le dossier Présidentielle 2022. Ce que proposent les candidats pour les transports dans le magazine VR&T n°657 Il vous reste 70% de l'article à lire
L'accès à la totalité du dossier est réservé aux abonnés, aux utilisateurs d’un porte-monnaie ou aux acheteurs de l’article à l’unité.