Une formation continue essentielle mais compliquée à mettre en œuvre
05 Fév 2019
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Article présent dans le dossier : Recherche diplômés (presque) désespérément
Sommaire
- Recherche diplômés (presque) désespérément
- Tensions sur l’emploi dans les transports et la logistique
- « Il y a un déficit de personnes formées sur le marché »
- Les structures de formation « maison » ont le vent en poupe
- « Le CFA enregistre des résultats très concluants »
- Une « garantie logement » pour les nouveaux embauchés de la SNCF en Ile-de-France
- Les formations en alternance suscitent de plus en plus d’intérêt
- Une formation continue essentielle mais compliquée à mettre en œuvre
- « C’est dans la signalisation que les besoins sont le plus importants »
- Vers une démocratisation des Mooc
- D’où viennent les Mooc ?
- Véhicules autonomes : Navya veut retenir ses nouveaux talents
- De nouvelles formations sur les véhicules autonomes
- Des formations appréciées
« La part de la formation continue permettant le développement des compétences ou la reconversion n’est pas aussi importante qu’on pourrait s’y attendre. Les entreprises ont parfois tendance à se focaliser sur les formations obligatoires, très nombreuses dans le secteur, au détriment du reste », constate Philippe Gaumet, directeur de l’ingénierie pédagogique de l’AFT. Mais le frein économique n’est pas le seul. Pour les exploitants, par exemple, il est très compliqué d’organiser leur absence car une grande partie de leurs compétences reposent sur des savoirs non formalisés, ce qui rend le remplacement difficile. L’évolution rapide du secteur, notamment en matière de nouvelles technologies, pourrait toutefois favoriser le développement de la formation continue, hors formations obligatoires. « On le voit par exemple dans le transport de voyageurs : les conducteurs sont amenés à utiliser de plus en plus d’outils informatiques embarqués que l’on n’apprend pas à maîtriser durant la formation de base », souligne Peter Guillon, directeur général de Promotrans. « La tendance est à l’inversion. Auparavant, on privilégiait une formation de base assez longue et des adaptations légères. Aujourd’hui, c’est plutôt le contraire qui s’impose pour répondre aux mutations du secteur. Cela suppose que nous soyons capables de faire preuve d’agilité pédagogique pour coller aux attentes des entreprises », confirme Henri Kissi, directeur délégué général de Promotrans. A. K.
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Retrouvez le dossier Recherche diplômés (presque) désespérément dans le magazine VR&T n°620