Le fret ferroviaire réclame un plan de relance de plus de 12 milliards d’euros
13 Juil 2020
coronavirus , Europorte , Fret , fret ferroviaire , Fret SNCF
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Article présent dans le dossier : Spécial Fret et Logistique. Un plan vert sinon rien
Sommaire
- Spécial Fret et Logistique. Un plan vert sinon rien
- Le fret ferroviaire réclame un plan de relance de plus de 12 milliards d’euros
- Un lobbying ferroviaire se met en place
- Inveho fait entrer le wagon dans l’ère du smartphone et de la tablette
- Sortir de la crise
- « Il faut nous accompagner vers la transition énergétique »
- Professionnels et chargeurs veulent s’investir dans France Logistique
- Immobilier logistique : les entrepôts XXL ont la cote
- L’e-commerce pousse les chaînes d’approvisionnement à se réinventer
- Transport maritime : vers de nouvelles règles de concurrence
- Comment s’adapter au changement climatique
- Les ports français dans la tourmente
- Trafic cargo : fortes turbulences dès 2019
- Hubs aéroportuaires : ADP affiche ses ambitions de leadership européen
Pour les opérateurs de fret, l’heure des grandes décisions est venue. Ce qui passe par un plan d’investissement massif pour moderniser les infrastructures et le matériel. Faute de quoi, expliquent-ils aux pouvoirs publics, le secteur ne s’en relèvera pas.
Pour les opérateurs de fret ferroviaire, c’est l’heure de vérité. L’association 4F qui les représente a dévoilé fin juin aux pouvoirs publics le plan de relance qu’elle défend. Un plan de relance qu’elle envisageait déjà avant la crise du Covid (en février, elle avait abordé le sujet lors d’une réunion à la direction générale des infrastructures, des transports et de la mer) et qui prend aujourd’hui encore plus d’acuité.
« Nous entrons dans une crise de très longue durée. Actuellement nous réalisons 80 % de trafic comparé à une période normale. En fin d’année, compte tenu de la situation économique en France et en Europe, nous pensons que nous réaliserons au mieux à 85 % de notre plan de transport. Les niveaux d’activités industrielles ne nous permettent pas d’envisager un retour à la normale avant 2022 », estime Frédéric Delorme, le PDG de TFMM (Transport ferroviaire multimodal de marchandises) à la SNCF.
Mais, ajoute le dirigeant, « pour qu’il y ait un plan de sauvegarde, encore faut-il qu’il y ait encore des opérateurs de fret pour en bénéficier. Il ...
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Retrouvez le dossier Spécial Fret et Logistique. Un plan vert sinon rien dans le magazine VR&T n°637-638