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La RATP face à une concurrence accrue et recomposée

23 Oct 2018

© DR

Mis à jour le 30 octobre 2018

Les volumes font rêver. Le marché mondial de la mobilité s’élèverait à 1 300 milliards d’euros à l’horizon 2030. Et celui des smart cities à 2 200 milliards d’euros à l’horizon 2025. Pour la RATP cela tombe bien, son marché historique, la mobilité, est en forte croissance. Et celui, tout proche et qu’elle veut conquérir, des smart cities explose. Exemple ? La part des marchés publics intégrant le BIM (Building Information Modeling ou maquette numérique) a été multipliée par 16 entre 2014 et 2018. Certes, tout ne bondit pas aussi vite, mais la révolution technologique n’a pas fini de produire des effets fulgurants.

Sur le métier historique, Catherine Guillouard et des dirigeants de la RATP ont présenté à la presse, le 19 octobre, une analyse très proche de celle qu’a faite dernièrement Guillaume Pepy devant quelques journalistes. Les noms des concurrents ne sont pas tout à fait les mêmes. De plus, la SNCF a fait un plan général où l’on voit une vingtaine de concurrents, quand la RATP a mis la loupe et en a relevé une bonne soixantaine. Mais les deux entreprises ont bien conscience de faire face à une concurrence accrue et recomposée. Une illustration montre la RATP au centre d’un camembert que se disputent plusieurs types de concurrents, actuels ou potentiels.

Il y a d’abord, bien sûr, les exploitants déjà présents sur les marchés mondiaux, les Keolis, MTR, Stagecoach ou Arriva ou Transdev et, avec eux, les acteurs locaux qui pourraient devenir des concurrents.

On y voit aussi les fournisseurs de matériel roulant qui se diversifient dans la maintenance et pourquoi pas dans l’exploitation : la RATP y fait même figurer, à côté des Bombardier, Siemens ou Alstom, Ansaldo STS, le spécialiste de la signalisation, mandataire du consortium Flow, qui a remporté les lignes 3, 4, 5 et 6 du métro de Riyad. Un consortium d’exploitation dans lequel Alstom assure la maintenance du système de transport.

Les constructeurs automobiles apparaissent en force sur deux segments, véhicules autonomes et véhicules partagés. Il y a bien sûr, à côté d’eux, les nouveaux acteurs des nouvelles mobilités, de Velib’ à Klaxit en passant par Smoove. Et, à la frontière de ces deux groupes, les spécialistes du véhicule autonome. Last but not least, les nouveaux acteurs issus du digital, comme Google, IBM, Waze ou Citymapper.

Nouvelles technologies donc, et nouvelles entreprises, mais aussi nouveaux concurrents sur les marchés classiques : ainsi les constructeurs ferroviaires qui cherchent à accroître leur activité par la maintenance. Mais il y a aussi des entreprises qui apparaissent sur la liste parce que la RATP va leur porter concurrence à domicile : elle note les deux opérateurs de Singapour, Comfort Delgrow et SMRT, d’autant plus en compétition avec elle que RATP Dev vient d’ouvrir un bureau à Singapour. De même, on imagine mal le métro de Delhi venir demain sur le Grand Paris. Mais, sous la houlette de son ancien patron, Elattuvalapil Sreedharan, « Metro Man », cette entreprise a joué un grand rôle dans les métros indiens et c’est plutôt la RATP, en exploitant avec Transdev la ligne 1 du métro de Mumbai, qui vient lui porter la concurrence sur son marché national.

Car, Catherine Guillouard y insiste, la concurrence, « nous nous y frottons depuis 15 ans ». Mais, reconnaît-elle, « le champ s’est élargi ». Et elle va devoir s’y frotter à domicile, alors qu’on l’avait vue jusqu’à présent à l’offensive. Ce qui lui a plutôt réussi. L’an dernier, relève la PDG, « elle a gagné la moitié des contrats auxquels elle a concouru et a eu quasiment 100 % de renouvellement des contrats existants ».

Pour continuer sur cette voie, et faire passer le CA de 5,5 milliards en 2017 à 7 milliards en 2025, dont un tiers hors d’Île-de-France, un des grands enjeux va être d’attirer et de conserver les compétences. Sur les 213 métiers qu’exerce le groupe, un tiers représente une expertise critique. D’où l’importance du projet Smart : constitution d’équipes chargées d’explorer les pistes de croissance, en travaillant dans un temps court, en se donnant seulement six mois pour établir la viabilité et la pérennité d’une idée de business, et en épaulant les jeunes talents d’un sponsor membre du Comex ou du Codir.

F. D.

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