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La liaison Bordeaux – Nantes dans un état alarmant

Mis à jour le 23 mai 2017

Pour rallier Bordeaux à Nantes, deux grandes agglomérations distantes de 370 km, de rares trains n’effectuent le trajet qu’en quatre heures quinze. Pour rallier Bordeaux à Nantes, deux grandes agglomérations distantes de 370 km, de rares trains n’effectuent le trajet qu’en quatre heures quinze. Certes, la mise en service naguère de liaisons autoroutières a été fatale à cette ligne, abaissant progressivement le nombre d’allers et retours quotidiens à cinq. Mais aujourd’hui, on n’en compte plus que trois. Alors qu’un peu plus de deux millions de voyageurs l’empruntent annuellement, la ligne fait partie des liaisons interrégionales déficitaires, difficiles à rentabiliser.

Créée récemment à l’initiative de la Fédération nationale des usagers des transports (Fnaut) de la Gironde, de la Charente-Maritime, de la Vendée et de la Loire-Atlantique, l’APNB (Association pour la promotion de la ligne Nantes – Bordeaux) tire le signal d’alarme, constatant un véritable délabrement. « Cet état de fait ne permet plus, par exemple, d’arriver dans les deux métropoles avant le début de l’après-midi. Un cas probablement unique en Europe entre deux agglomérations de cette importance, aussi proches », constate son président, Jacques Ottaviani.

Assurer par tous moyens appropriés la promotion de la ligne, tel est le but de l’APNB. Avec pour objectif la création, dans un premier temps, d’un aller-retour supplémentaire et le maintien du train Lunéa. Depuis sept ans en effet, la relation de début de matinée a été supprimée. Quant au Lunéa, ses jours de circulation sont réduits régulièrement.

On le sait, l’État s’est engagé en novembre à débloquer 300 millions d’euros pour moderniser une quarantaine de lignes interrégionales – dont Bordeaux – Nantes – et à verser une subvention de 210 millions d’euros à la SNCF pour éviter la fermeture de ces lignes. Mais dans l’engagement, regrette l’APNB, la relation nocturne Nantes – Nice est oubliée.

Autres griefs : l’état de la voie, surtout entre La Rochelle et Luçon, et un matériel diesel vieillissant qui doit absolument être renouvelé. « Il est indispensable d’élaborer un plan d’investissements en infrastructures et matériels de cette ligne afin d’en améliorer le confort et les temps de parcours, car le train, estime l’association, joue un rôle primordial dans les relations entre Nantes, Bordeaux et les villes moyennes du parcours ainsi qu’au-delà vers la Bretagne, Midi-Pyrénées, la côte méditerranéenne. »

Et elle demande la création d’un comité de lignes intercités, comme il en existe pour les TER, ce qui permettrait aux associations d’usagers de participer à l’amélioration des relations de la ligne dans son ensemble.

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