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Après la rencontre avec le Premier ministre, la grève à la SNCF continue

© DR

Mis à jour le 09 mai 2018

La rencontre organisée le 7 mai par le Premier ministre ne changera pas le cours du conflit engagé depuis le 3 avril par les cheminots opposés à la réforme ferroviaire. Edouard Philippe n’a en effet fait aucune annonce permettant d’esquisser une sortie de crise, mais a au contraire rappelé que le gouvernement ne reviendrait pas sur trois grandes décisions validées « à une très large majorité » par l’Assemblée nationale : l’ouverture à la concurrence, la fin du recrutement au statut à partir du 1er janvier 2020 et le changement du statut de l’entreprise à la même date.

Attendu sur la dette, il s’est borné à confirmer que « l’Etat prendrait ses responsabilités« . Mon objectif, a-t-il dit, « est que la reprise de dette permette au groupe public d’être à l’équilibre économique à la fin du quinquennat : à partir de 2022, la SNCF ne doit plus perdre d’argent chaque année« .

Le Premier ministre a toutefois reconnu que l’Etat devrait « sans doute aller plus loin pour financer notamment des travaux de modernisation et de signalisation qui conditionnent la qualité du service et la régularité des trains« . Mais sans en préciser le montant. Et il a invité les organisations syndicales à proposer encore des amendements en indiquant qu’il les recevrait de nouveau vers le 24 ou le 25 mai.

L’Unsa, première organisation syndicale à être reçue par Edouard Philippe, a indiqué par la voix de Luc Bérille, son secrétaire général, que le Premier ministre avait annoncé de « nouvelles discussions » sur la réforme fin mai à Matignon, à peu près au moment où le Sénat débutera l’examen du texte législatif (le 23 mai). Mais a-t-il regretté, il n’a pas donné de « garanties suffisamment précises » sur la suite.

« Pour nous la grève continue », a lancé de son côté Laurent Brun, de la CGT-Cheminots, à l’issue de son entretien. « On ressort motivés pour continuer, puisque le Premier ministre n’a pas dit autre chose que ce qu’il avait dit avant qu’on rentre », a résumé Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT.

« Toutes les réponses qui nous sont soumises ne sont pas de nature à arrêter la grève », a renchéri Erik Meyer pour SUD-Rail qui demande « un autre pacte ferroviaire ». Selon lui, « on aurait tendance à penser que le gouvernement joue le pourrissement ».

Quant à la CFDT, par la voix de Didier Aubert, son secrétaire général (voir entretien ci-après), elle affirme vouloir poursuivre la grève, mais elle se veut « pragmatique » : elle continuera à travailler pour obtenir un cadre social des cheminots de haut niveau, et a annoncé qu’elle déposerait « une quarantaine d’amendements » en vue de l’examen du projet au Sénat.

A l’appel de SUD-Rail, qui prône une mobilisation plus large, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à proximité de Matignon, pour « soutenir les collègues reçus par le Premier ministre » et montrer « la motivation » des cheminots, avant de faire irruption dans la gare Montparnasse et d’en être repoussés par des CRS, dans un climat tendu. Ils se sont ensuite déplacés à la gare de l’Est, avant de rejoindre la gare du Nord où ils ont été à chaque fois dispersés par les CRS. Cet après-midi, une intersyndicale doit se réunir pour discuter de la rencontre avec le Premier ministre et de la position à tenir.

M.-H. P.

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