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La Fnaut critique la remise en cause des investissements ferroviaires

© SNCF Réseau

Mis à jour le 14 avril 2020

Du fait de la crise sanitaire, l’Etat a demandé à la SNCF de revoir sa trajectoire financière, a indiqué le secrétaire d’Etat aux Transports lors de son audition devant le Sénat le 10 avril. Jean-Baptiste Djebbari a prévenu que la SNCF subirait « des pertes considérables » et que cela « oblige » à revoir tous les sujets, « calendrier, priorisation, rephasage des différents travaux… »

Des investissements seront donc remis à plus tard, mais pas ceux touchant à la sécurité, a ajouté le secrétaire d’Etat, précisant que le plan de sauvetage des petites lignes ne serait pas remis en cause. « J’ai demandé à Jean-Pierre Farandou de travailler sur ces sujets avec ses équipes », a-t-il indiqué.

« La loi prévoit une trajectoire financière à la fois pour le groupe SNCF et pour SNCF Réseau, sa filiale gérant les voies ferrées », a également rappelé Jean-Baptiste Djebbari. La loi ferroviaire de 2018 impose en effet au groupe SNCF d’atteindre un « équilibre économique » -c’est-à-dire qu’il doit assurer le fonctionnement du système ferroviaire sans endettement supplémentaire- avant 2022. SNCF Réseau doit parallèlement atteindre cet objectif d’ici à 2024.

Les comptes du groupe public avaient déjà été fragilisés par les pertes occasionnées par la grève ainsi que par des charges supplémentaires liées à la loi Didier -des ponts supplémentaires à la charge de SNCF Réseau-, la sortie du glyphosate et la reprise par SNCF Réseau d’un certain nombre de petites lignes.

« Quand nous aurons stabilisé les chiffres, quand cette crise sera à son terme, nous devrons tirer toutes les conséquences sur le plan financier pour le groupe et sur le plan de l’investissement », a résumé le secrétaire d’Etat.

La FNAUT s’indigne du traitement réservé au ferroviaire

Réagissant à cette annonce, la Fnaut s’est indignée du traitement à part réservé au ferroviaire. « S’il est normal, en période de crise, que l’Etat aide les secteurs en difficulté, par exemple le transport aérien ou l’industrie automobile, il est incompréhensible que le transport ferroviaire soit exclu de son intervention. Pourquoi cette inégalité de traitement contraire à toute logique ? », s’est interrogée, dans un communiqué, la fédération qui représente les usagers. Selon elle, « l’intérêt général doit primer : les critères de choix des investissements doivent être revus en intégrant plus fortement les contraintes environnementales, par ailleurs sources d’emplois nouveaux ». Une position analogue, rappelle-t-elle, à celle prônée par la Convention citoyenne pour le climat qui réclame davantage d’investissements en faveur du rail.

M.-H. P. 

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