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Heetch a lancé un fonds de solidarité pour ses chauffeurs

27 Avr 2020

Teddy Pellerin, heetch

Teddy Pellerin, fondateur d’Heetch.

© Heetch

Mis à jour le 04 mai 2020

Teddy Pellerin, le confondateur de Heetch, dresse un premier bilan de la crise sanitaire sur l’activité de la plateforme de VTC.

Ville, Rail & Transports. Quel est l’impact de la crise sur votre activité ?

Teddy Pellerin. On a perdu entre 85 et 80 % de notre activité, en fonction des semaines. C’est peut-être un peu mieux que certains de nos concurrents. Cela peut s’expliquer par notre présence en banlieue. À Paris, l’activité est quasi-nulle. Les clients utilisent notre service de façon différente : pour aller faire des courses ou pour passer au drive et récupérer les marchandises commandées.

VRT. Comment voyez-vous la reprise ? En « V » comme on a pu l’entendre ?

T. P. Pas du tout ! Ce sera très long. Il est possible qu’il y ait des récidives du Covid-19, et donc de nouvelles mesures.

Mais la mobilité urbaine sera sans doute moins impactée que la mobilité nationale ou, pire, la mobilité internationale. Même si cela restera difficile de toute façon.

On pourrait toutefois bénéficier d’un effet report, lié à la crainte des usagers des transports en commun, ou des embouteillages subis par les automobilistes. Bien sûr, les VTC n’échappent pas encombrements, mais au moins les clients n’ont pas à se garer en arrivant à destination.

VRT. Quelles sont les mesures mises en place pour la reprise ?

T. P. On a créé un fonds de solidarité pour nos chauffeurs d’un demi-million d’euros. Il est abondé par les commissions habituellement perçues (15 %) qui sont reversées à ce fond. Pour les 1 000 chauffeurs les plus fidèles à Heetch, nous leur avons versé fin avril une prime 200 euros. Et pour 3 000 autres chauffeurs, nous leur versons une aide forfaitaire de 100 euros pour constituer un kit de sécurité sanitaire. Ces 4 000 chauffeurs sont ceux qui génèrent 80 % de notre volume d’activité.

On a noué un partenariat avec un garage qui équipe les véhicules des chauffeurs d’une vitre en plexiglas. Elle sépare l’avant du véhicule de l’arrière, donc le conducteur des passagers. Certains de nos chauffeurs l’ont déjà installée et en sont très satisfaits. C’est sécurisant pour les clients.

On a regardé aussi cette sorte de plastique qui enferme le conducteur dans une sorte de bulle, comme on a pu en voir en Chine. C’est sans doute plus hermétique, mais aussi plus anxiogène. On a préféré la vitre de plexiglas.

VRT. Faut-il des masques et du gel hydroalcoolique ?

T. P.On a déjà fourni du gel. Mais pour les masques, c’est difficile de les imposer, parce qu’on n’aurait pas pu en fournir.

On verra comment la situation évolue, s’il est plus facile de s’en procurer. Mais, de toute façon, beaucoup se sont équipés et en portent déjà.

Propos recueillis par Yann Goubin

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