23 Jan 2017
Beaucoup de chauffeurs de VTC sont en train de quitter le secteur
Mis à jour le 04 février 2019
Après plusieurs actions de chauffeurs de VTC (voiture de transport avec chauffeurs) en décembre, puis en janvier pour protester contre la hausse du taux de commission prélevé par la plateforme Uber le gouvernement a nommé un médiateur, Jacques Rapoport, pour aider à la résolution du conflit. Fabian Tosolini, le secrétaire général adjoint de la CFDT-Transport, explique à VR&T quels sont, selon lui, les enjeux pour le secteur.
Ville, Rail & Transports. Comment peut évoluer le conflit selon vous ?
Fabian Tosolini. Dans la matinée du 20 janvier, il y a eu une vraie évolution : lors d’une réunion avec Jacques Rapoport, les plateformes ont enfin reconnu que, quand un chauffeur travaille 40 heures par semaine, il ne gagne pas sa vie. A 60 heures par semaine, il gagne à peine un peu plus que le Smic. Et pour y parvenir, il ne prend pas de congés, n’a pas de protection sociale, minimise ses charges et optimise au maximum ses jours de connexion. C’est-à-dire qu’il fait de la maraude électronique, en se positionnant sur le bord d’une route, en infraction avec la loi qui l’oblige à repartir à chaque fois de son point de départ.
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