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Canada – Jusqu’où pourrait aller l’affaire SNC Lavalin ?

05 Mar 2019

Canada , SNC Lavalin

Projet du métro léger de Montréal, le "REM".

© DR

Jusqu’à présent, cette affaire n’a pas fait beaucoup de bruit sur les rives européennes de l’Atlantique. Mais au Canada, c’est un scandale national, qui éclabousse jusqu’au sommet du gouvernement fédéral et met en péril SNC Lavalin, une des entreprises d’ingénierie les plus réputées du pays.

Les origines de cette « affaire SNC Lavalin » remontent au temps où la famille Khadhafi présidait encore aux destinées de la Libye : l’entreprise québécoise est accusée d’avoir « donné, offert ou convenu de donner ou d’offrir » à une société libyenne « un prêt, une récompense ou un avantage de quelque nature que ce soit d’une valeur de 47,7 millions de dollars [canadiens ] ou plus ».

L’actuel Premier ministre Justin Trudeau, qui n’était pas au pouvoir à l’époque (2001-2011), souhaiterait éviter un procès criminel à SNC Lavalin, qui risquerait une exclusion des contrats publics fédéraux pendant dix ans. Un tel jugement aurait des répercussions considérables, non seulement pour l’activité au Canada – sur 50 000 salariés dans le monde, SNC Lavalin en compte 3 000 au Québec, plus 5 600 dans les autres provinces – mais dans le reste du monde, où l’entreprise verrait sa réputation ternie. De plus, soulignent les observateurs de la politique canadienne, l’entreprise d’ingénierie se trouve être un des financeurs du Parti libéral au pouvoir à l’échelon fédéral.

Il semble que des pressions aient été exercées, au sein du gouvernement, sur Jody Wilson-Raybould, ministre de la Justice et procureure générale jusque début 2019, afin qu’elle tente de convaincre le Service des poursuites pénales du Canada de conclure un accord de réparation avec SNC Lavalin, ce qui éviterait un procès criminel. Toujours est-il que début 2019, Jody Wilson-Raybould a reçu le portefeuille des Anciens combattants, avant de démissionner.

Nouvelle démission dans le gourvernement Trudeau

Si les conséquences politiques de l’affaire sont considérables (une nouvelle démission au sein du gouvernement a été annoncée le 4 mars, alors que les élections approchent), que deviendront les projets pilotés par SNC Lavalin, en particulier dans le domaine Rail & Transit ? Déjà, des soupçons de favoritisme refont surface, par exemple pour l’attribution du projet REM à Montréal (photo) qui vise à établir un réseau de métro léger via le tunnel ferroviaire sous le Mont-Royal. Un projet qui attirent des critiques, car il imposera un changement pour rejoindre le cœur de Montreal aux usagers de certaines lignes de banlieue.

SNC Lavalin est également aux commandes de la ligne de métro Canada Line de Vancouver jusqu’en 2040 et membre du partenariat public-privé pour le tramway Confederation Line d’Ottawa. Outre ces grands projets canadiens, l’entreprise d’ingénierie a pris une dimension mondiale ces dernières décennies : en France, elle s’est fait connaître par le Panoramique des Dômes et en Grande-Bretagne, elle participe à plusieurs grands projets comme la ligne à grande vitesse HS2 ou les nouveaux trains de nuit écossais.

La récente croissance de SNC Lavalin à l’international ayant été rendue possible par l’acquisition de bureaux d’études, en particulier britanniques, des voix proposent déjà de rebaptiser la maison mère du nom d’un de ces bureaux, dont la réputation ne serait pas entachée…

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