« Stop – ça suffit » : une campagne contre le harcèlement sexiste dans les transports
Affiches dans les métros et gares, clip vidéo sur internet, dépliants… Le gouvernement a lancé le 9 novembre une campagne nationale pour rappeler que le harcèlement sexiste dans les transports est puni par la loi, et inciter les témoins à réagir.
Annoncée il y a quatre mois dans le plan de lutte contre le harcèlement sexiste et les violences sexuelles dans les transports en commun, cette campagne également déclinée sur internet et les réseaux sociaux (vidéo interactive…), rappelle les peines encourues par les agresseurs (six mois de prison et 22 500 euros d'amende pour injures ou menaces, cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende pour baisers forcés, mains aux fesses, frottements).
Elle conseille aux victimes et témoins comment réagir, rappelle les numéros d'urgence à contacter (17 ou 112, SMS au 114 pour les sourds et malentendants).
Dans le cadre du plan de lutte contre le harcèlement annoncé début juillet, des arrêts de bus de nuit à la demande sont expérimentés à Nantes depuis le 1er novembre.
A partir du 7 décembre, le numéro d'alerte de la SNCF (3117) sera également accessible par SMS, ce qui permettra de signaler une situation d'urgence plus discrètement qu'en téléphonant.