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Taxis et VTC : la guerre des applis ?

14 Avr 2014

Numérique , VTC

Mis à jour le 23 mai 2017

Véritables poils à gratter des taxis traditionnels, les voitures de tourisme avec chauffeur
ont pris une longueur d’avance en matière d’appli. La France compte 55 000 taxis et 10 000 VTC, les voitures de tourisme avec chauffeur. Et depuis plusieurs mois, ils se livrent une méchante guéguerre. Une première bataille avait été gagnée par les taxis, qui ont obtenu au 1er janvier dernier que leurs « concurrents » soient dans l’obligation de respecter un délai de 15 minutes entre la réservation et la prise en charge effective du client – ceci dans le but de s’assurer que les VTC ne marauderont pas, chose qui leur est légalement interdite – mais le conseil d’Etat a suspendu ce décret le 5 février. La deuxième bataille tournerait donc pour le moment à l’avantage des chauffeurs indépendants travaillant sur réservation. Quant à la guerre des applis, elle semble gagnée haut la main par les VTC, sans surprise, le modèle économique de ces derniers reposant précisément sur l’utilisation des nouvelles technologies, en particulier de la géolocalisation et de la simplicité de réservation via les applications mobiles. Peu de soucis techniques sont déplorés et toujours à la pointe, les appli sont très régulièrement mises à jour, leur dernière version datant toujours de quelques mois au plus. De leur côté, les taxis continuent de fonctionner majoritairement par radio, même si des centrales comme les Taxis G7 à Paris (7 500 taxis) par exemple, ont depuis plusieurs années leur appli dédiée, celle-ci est très décriée et donc plutôt délaissée par les utilisateurs qui critiquent son fonctionnement. A Paris par ailleurs, les taxis veulent rattraper leur retard technologique en travaillant à une future appli de réservation en liaison avec les services de la Mairie de Paris.

 

Côté taxis

En utilisant l’appli « gratuite » Taxis G7, la réservation « prioritaire » devient en fait payante ! Et ce via l’achat préalable de points (2,75 euros le point). Il est vrai que dans la capitale, la promesse de voir sa demande traitée prioritairement est susceptible d’avoir du poids compte tenu de la pénurie de taxis.
Et aussi : wecab, le service des Taxis partagés de la compagnie G7 de et vers les aéroports parisiens. Toute nouvelle, sans surcoût et jugée efficace.
l Les erreurs de jeunesse, en particulier les bugs techniques systématiques au moment de la confirmation de réservation, semblent réglés avec la version 4 de l’appli parisienne Taxis bleus. Classée 4 étoiles+, elle permet d’évaluer en gros le prix de sa course, visualiser son approche sur une carte, recevoir un SMS de confirmation à son arrivée, et, après coup, de noter la prestation du taxi.
l La vraie riposte à la réactivité des VTC viendra peut-être de Taxibeat qui, avec son slogan « Le taxi comme vous en rêvez », a copié le modèle des concurrents ! L’appli (deux ans d’existence et déjà en V6.0) propose aux Parisiens de trouver vite un taxi et de noter son service, en s’appuyant sur l’adhésion des taxis, en échange d’une rémunération modique à la jeune société Taxibeat, déjà présente à Athènes, Bucarest, Oslo, Rio de Janeiro et São Paulo. Les chauffeurs utilisent eux aussi leur smartphone pour accepter les courses. Ils seraient déjà plus de 1 300 à s’être laissés séduire. Petit plus : le client peut sélectionner dans la liste des véhicules qui se proposent celui qui répond à ses éventuels besoins spécifiques (siège bébé, paiement CB, langues parlées). Deux étapes suffisent pour le réserver : se géolocaliser et sélectionner le taxi en fonction de sa distance, ses services ou sa note. Cette dernière option est récente et permet d’économiser sur les frais d’approche du taxi, représentant en Ile-de-France, « de 6 à 26 euros », selon l’estimation de Taxibeat, à partir des compteurs d’approche en 2013, « somme non négligeable, dans un contexte où le prix des courses a augmenté de près de 4 % ». Appli vainqueur des App Awards 2013, catégorie Social, Local, Mobile et notée 4.6 étoiles sur l’AppStore. Tous les récents avis sont extrêmement élogieux.

Et aussi : Taxiloc, lancée par Spotloc en mars 2012 qui garantit une réponse en trois minutes, après commande en trois clics ! Notée 4 étoiles+ ; Taxys, qui n’a pas atteint la masse critique de véhicules et ne satisfait pas les utilisateurs ; même constat pour Taxicommande de TBCast, qui ne tient pas la promesse annoncée « au doigt et à l’œil » !
A noter : Le site G1taxi.com et l’appli du même nom lancés en grande pompe fin 2011 semblent ne plus exister.

 

Coté VTC

C’est sur l’idée répandue selon laquelle il manque des taxis à Paris que surfent les VTC. Ils proposent un service réputé haut de gamme (grosse berline, chauffeur en costume, bouteille d’eau offerte) pour un tarif fixe, indépendant des aléas de la circulation et annoncé dès la réservation, ce qui, dans la capitale, s’avère souvent équivalent à celui du taxi préalablement réservé. Au fil des discussions agitées avec les taxis, apparaissent aussi en filigrane l’amabilité légendaire des taxis parisiens… Les jeunes patrons des start-up de VTC mettent en avant les qualités de leurs berlines et de leurs chauffeurs (beaucoup d’auto-entrepreneurs, et environ 40 % d’anciens taxis !) formés au service. Avec un argument choc : une prestation en costume, avec le sourire et en ouvrant la portière au client, ça ne coûte pas plus cher…
l AlloCab, l’une des entreprises qui réussit le mieux. Son appli iOS est elle aussi au top : simple et intuitive ! Fondée par Yanis Kiansky, la société est présente sur toute la gamme de service – berline, van, moto taxi, luxe ou économique – et assure qu’habituellement ses chauffeurs arrivent en 7 à 8 minutes. Les plus de l’appli créée en septembre 2012 : la transaction simplifiée en 1 clic et le paiement sécurisé par Paybox. Entre autres services proposés dans le prix de la course : wi-fi gratuit à bord, bouteille d’eau, choix de la musique, chargeur pour votre mobile, chauffeur bi ou trilingue, etc. L’appli est utilisable en français, anglais, espagnol ou allemand. Les utilisateurs Apple ne signalent quasiment pas de bugs. De rares clients mécontents du service : CB débitée malgré l’annulation de la commande. Fonctionne dans 50 villes dont Paris, Marseille, Lille, Lyon, Nantes. Nécessite une inscription avec mail et téléphone au premier lancement de l’application. Malheureusement, il semble que ça marche beaucoup moins bien sous Android, les utilisateurs se plaignant davantage (note de 3 étoiles).
l Uber, « votre chauffeur privé » est plébiscité aussi bien en version iOS qu’Android (plus d’un million de téléchargements). Un outil ergonomique, esthétique et efficace. Atout supplémentaire actuellement : un code promo qui fait le buzz, grâce à ses 20 euros de réduction. La société californienne créée en mars 2009 et installée depuis deux ans à Paris est devenue un poids lourd du secteur. Elle vient de jouer les trublions en annonçant lancer UberPop, un service de covoiturage urbain. Uber compte sélectionner les particuliers qui feront office de chauffeur et les mettre en relation avec les utilisateurs potentiels via son appli mobile.

Et aussi : Chauffeur-Privé, un gros succès (4 étoiles+) pour cette appli lancée en 2012 (10 000 téléchargements Android) qui permet de réserver en un clic et de suivre l’arrivée du chauffeur sur la carte, puis de l’évaluer ; Club Chauffeur (TBCast), propose un Club à l’utilisation complexe, appli assez peu utilisée, un gros millier de téléchargements, déception globale ; LeCab, V1.2 de la société Voxcar, uniquement Paris et IDF, avec des débuts prometteurs même si l’on aimerait des progrès techniques quand elle tourne sous Android ; SnapCar, en V3, excellent fonctionnement, géolocalisation et il suffit de toucher le logo rouge de l’écran pour réserver à Paris ou banlieue, quelques milliers d’utilisateurs.    C. N.

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