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Le premier Maglev sud-coréen lévitera en 2013

19 Mai 2010

train

Mis à jour le 23 mai 2017

La Corée du Sud va commercialiser bientôt un train à sustentation magnétique à usage urbain. La première ligne est en cours de construction à Incheon Le premier train sud-coréen à sustentation magnétique débutera son service commercial en 2013. La ligne, d’une longueur totale de 6,1 km et desservant 6 stations, est actuellement en cours de construction à l’aéroport international d’Incheon, qui dessert Séoul. Une fois achevée, ce sera, après Nagoya au Japon, la deuxième ligne commerciale au monde de Maglev à usage urbain.
Avec une vitesse maximale de 110 km/h, le Maglev coréen est en effet destiné aux villes. Maintenu au-dessus des voies par la force électromagnétique, il ne possède pas d’éléments roulant et évite tout contact avec le rail. Conséquences : très peu de vibrations, un niveau de bruit très bas et un excellent confort passager, « ce qui en fait un mode de transport idéal en environnement urbain », explique Shin Byung-chun, directeur du projet au Korea Institute of Machinery and Materials, l’institut de recherche public en charge de la conception et du développement. « Le niveau sonore reste bien en dessous des 65 dB, à comparer aux 75 dB mesurés dans un train conventionnel. »
Cette technologie ne nécessite donc pas l’installation de murs antibruit, et la structure des rails est très simple, donc économique. « A Séoul, construire une ligne magnétique coûterait trois fois moins cher que de creuser une nouvelle ligne de métro », ajoute Shin Byung-chun. La construction de la ligne d’Incheon est évaluée à 28 millions d’euros, soit deux fois moins que ce qu’aurait coûté une ligne ferroviaire conventionnelle, selon le ministère des Transports. Autre avantage : l’absence de matériel roulant est synonyme de coûts d’entretien peu élevés.
La fréquentation prévue sera de 28 000 passagers par jour en 2013, puis 37 000 passagers en 2022. Les rames, dont la conduite sera entièrement automatisée, seront constituées de deux voitures d’une longueur de 12 m, pouvant transporter jusqu’à 115 passagers chacune. Les trois rames prévues seront fabriquées par Hyundai Rotem, le constructeur du KTX-II. L’entreprise sud-coréenne sera aussi en charge des systèmes de signalisation. 310 millions d’euros au total – dont 220 millions proviennent du gouvernement – seront investis dans le projet, qui a été initié en 2006.
Le projet d’Incheon fera figure de test : en cas de succès, la Corée du Sud envisage d’installer des trains à sustentation magnétique dans d’autres grandes villes, et surtout d’exporter son savoir-faire à l’étranger. Shin Byung-chun est confiant, « le marché potentiel est énorme », souligne-t-il. « Si cette ligne de test donne satisfaction, ce mode de transport va se répandre. »
Dans cette perspective, le choix d’Incheon n’est pas anodin : « L’objectif final est d’exporter notre savoir-faire », explique Shin Byung-chun. Et l’aéroport d’Incheon, qui est la porte d’entrée de tous les visiteurs au pays du Matin calme, est un excellent site pour en faire la démonstration. En outre, la Corée n’entend pas en rester là : selon un haut responsable, le ministère des Transports envisage de développer dans le futur un train Maglev à grande vitesse.
 

Frédéric OJARDIAS

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