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Autolib’ : début des tests et incertitude sur le stationnement

Mis à jour le 23 mai 2017

Le dispositif de location de voitures électriques en libre service va être testé à partir du 1er octobre à Paris, avant son ouverture au public deux mois plus tard. Ses promoteurs réclament au gouvernement de faire connaître ses préconisations sur les modalités de recharge des batteries en milieu confiné après la publication d’une étude sur les risques d’incendie.
  Les premiers signes de la naissance prochaine d’Autolib’ commencent à se montrer à Paris. Les aménagements en voirie ont commencé le 16 août rue du Poteau dans le XVIIIe arrondissement. Et d’autres chantiers ont suivi. Avec deux mois de retard sur le calendrier initial en raison de recours en justice finalement gagnés par le syndicat mixte Autolib’, une phase de test va démarrer le 1er octobre. 33 stations sur la voirie parisienne vont pouvoir accueillir 66 véhicules électriques. « Nous ferons réaliser ce test par un panel d’utilisateurs. Nous souhaitons expérimenter notre dispositif auprès de beaucoup de monde mais le test se fera uniquement à Paris », précise un porte-parole de Bolloré, qui gérera le système de location de voitures en libre service. « L’idée est de voir ce qui pose problème pour améliorer le fonctionnement », souligne Annick Lepetit, adjointe PS au maire de Paris chargée des déplacements et également présidente du syndicat mixte Autolib’.
Le 1er décembre, le service commercial sera lancé à Paris et les communes adhérentes au syndicat mixte, soit 46 villes. On devrait alors compter 250 stations et 250 Bluecar, les voitures électriques fabriquées par Bolloré. En banlieue, Bolloré affirme qu’il y aura au moins une station par commune adhérente. Peu à peu, la flotte devrait s’étoffer pour atteindre 3 000 véhicules fin 2012. Il est prévu au total 1 000 stations en voirie et en sous-sol.
Mais ce calendrier, qui prévoit une montée en puissance rapide du service, est aujourd’hui suspendu à une décision gouvernementale qui concerne les parkings souterrains pouvant accueillir les véhicules électriques. Avant l’été en effet, une étude de l’Ineris (Institut national de l’environnement industriel et des risques) alertait sur les risques d’incendie de certaines batteries au lithium équipant les voitures électriques. Un danger conséquent en milieu confiné et qui représente un véritable casse-tête pour les interventions des pompiers.
Suite à ce rapport, les pouvoirs publics ont émis de premières préconisations mais, selon Annick Lepetit, celles-ci ne sont pas assez claires. La présidente du syndicat mixte réclame au gouvernement des précisions de toute urgence. Elle lui demande notamment d’envoyer des experts pour examiner les batteries de Bolloré, tout en rappelant que « les voitures de Bolloré ont passé avec succès les contrôles techniques début juillet ». Selon elle, « tous les parkings ne sont pas les mêmes. En fonction des recommandations du gouvernement, on pourra s’adapter ». De son côté, Bolloré se dit serein, affirmant que ses batteries sèches au lithium ne sont pas concernées car elles utilisent une technologie différente. « Nos batteries ont plus d’autonomie que les autres et ne chauffent pas. Elles sont donc plus sûres », affirme un porte-parole. De plus, selon lui, la construction de parkings souterrains pour Autolib’ n’est pas prévue avant de longs mois. D’ici là, les promoteurs du système espèrent bien que ces questions seront résolues. « A ce stade, le projet n’est pas bloqué », assure Annick Lepetit. Avant d’ajouter : « Je ne peux pas croire qu’on veuille plomber le projet Autolib’ ».
  

 Marie-Hélène Poingt

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