Centres d’essais : les industriels rêvent de faire boucle commune
19 Mai 2009
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Bombardier, Alstom et Siemens sont tout proches d’annoncer un accord stratégique sur la mise en commun de leurs moyens d’essais ferroviaires. Depuis plusieurs mois déjà, les trois géants du secteur et leurs fédérations respectives (FIF et VdB) travaillent d’arrache-pied sur ce sujet réellement décisif pour leurs affaires. Bien que les moyens de calcul et de modélisation aient fait d’énormes progrès et qu’ils permettent aujourd’hui de tester sur écran le comportement d’un grand nombre de sous-ensembles du train, rien ne remplace encore les essais « réels ». Et la tendance serait même à la multiplication des essais, car non contents d’exiger une fiabilité de leurs trains dès les premiers tours de roue, les opérateurs européens ont reporté sur les industriels tout le processus de validation et de certification de leurs acquisitions. Il faut donc réaliser de plus en plus de tests de marche dans un contexte où les essais en ligne deviennent dispendieux (à l’instar du cheval bon marché, le sillon est rare et cher). Les constructeurs n’ont donc pas d’alternative : ils doivent éprouver les trains sur circuit, en utilisant des boucles d’essais ferroviaires modernes et rénovées. Jusque-là, les grands du secteur ont eu tendance à développer leurs propres moyens d’essais, chacun chez soi. Et même s’ils sont sur le papier ouverts à tous, les centres d’essais restent en gé...