Comme Thales, Bombardier se rapproche du chinois CRRC
03 Oct 2016
Mis à jour le 23 mai 2017
Le lendemain du protocole d’accord avec Thales, le 23 septembre, à Montréal, CRRC signait un accord de partenariat stratégique avec Bombardier. « Les domaines potentiels de coopération future comprennent le développement du marché chinois et international et la gestion des ressources communes de production », précise le communiqué de Bombardier. Bombardier est déjà très présent en Chine, où il a six coentreprises, dont trois avec des filiales de CRRC fabriquant notamment des trains à grande vitesse et des métros.
Pas plus qu’entre CRRC et Thales, il n’y a ici d’aspect capitalistique. Et cet accord n'est pas plus que l'autre exclusif. Mais l’histoire récente amène à suivre l’alliance de près. Au printemps 2015, selon Reuters, CNR et CSR, les deux constructeurs chinois alors en train de fusionner, avaient fait une offre pour acquérir la majorité de Bombardier Transport. En vain. Puis, le 14 août 2015, la société publique chinoise Beijing Infrastructure Investment, responsable de 18 lignes de métro à Pékin, avait offert à son tour 7,8 milliards de dollars pour acquérir l’activité Transport de Bombardier. L’offre tombait à pic. Le groupe canadien regardait toutes les possibilités, dont la cession du Transport, pour renflouer l’aéronautique. Et l'offre était alléchante : près de deux fois la valeur estimée. Mais offre rejetée, pour des raisons patriotiques. La Caisse des dépôts du Québec est venue apporter deux milliards de dollars pour permettre à Bombardier de respirer. Mais la situation du Transport reste délicate, comme l’a d’ailleurs reconnu Laurent Troger, président de Bombardier Transport, lors d’une conférence de presse lors du salon Innotrans. Et l’ogre CRRC a faim.
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