fbpx

Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Recevez chaque mercredi
le sommaire de notre LETTRE CONFIDENTIELLE
et soyez informé des dernières actualités essentielles
de la mobilité et des transports.

Je valide !
Inscrivez-vous
ou connectez-vous
X
X

X

Recevoir des contenus similaires

Sélectionnez la catégorie ci-dessous pour être alerté(e) dès qu’un article évoquant ce sujet est publié sur notre site.

X

RAJOUTER A MON PORTE DOCUMENT

Sélectionnez un dossier :

Créer un nouveau dossier

Arnaud Montebourg veut sauver Belfort

03 Oct 2016

Mis à jour le 23 mai 2017

Arnaud Montebourg a deux idées pour sauver Belfort. Il en a fait part à Michel Sapin, ministre de l’Economie et des Finances, dans un courrier du 26 septembre aussitôt rendu public. Belfort lui doit déjà beaucoup, comme il le rappelle modestement, grâce au « renouvellement des 40 rames du TGV dont j’ai dû, comme ministre du Redressement productif, imposer la commande à la SNCF au profit d’Alstom et qui ont assuré la charge de l’usine de Belfort jusqu’en 2018 ». Mais comment faire après 2018 ? La première idée de Montebourg, c’est de réaliser à Belfort (France) plutôt qu’à Madhepura (Inde) une centaine de locomotives de la commande passée par Indian Railways en novembre 2015, qui porte sur 800 locomotives doubles, soit 1 600 locomotives. Rappelons qu’Alstom a prévu d’en fabriquer cinq à Belfort. Mais le « Produire en France » cher à Arnaud Montebourg pourrait se heurter au « Make in India » dont Narendra Modi, le Premier ministre indien, a fait sa devise. La deuxième idée part peut-être d’une lecture trop rapide d’une dépêche. L’AFP a fait état le 22 septembre d’un protocole d’alliance entre Thales et le constructeur chinois CRRC. C’est important. Mais Arnaud Montebourg va tout de suite au-delà : « Thales a décidé de mettre en vente, à travers la préparation d’une alliance, son activité de signalisation ferroviaire. » Démenti immédiat de Thales. La signalisation n’est pas à vendre, et le groupe entend garder les activités de transport, dont il fait une priorité stratégique. Cela dit, la lecture de Montebourg n’est en soi pas abracadabrante. Les investissements chinois en Europe ne font que croître et embellir. CRRC, déjà colossal, est prêt à acquérir toutes les pépites de l’industrie ferroviaire, avec leur savoir-faire et leur carnet de commande. Et la signalisation est l’un des points faibles des Chinois. D’où le contre-projet de l’ancien ministre, en faveur d’Alstom. La signalisation du groupe Thales, fleuron français (dont l’Etat a 27 %), doit être achetée par Alstom, autre fleuron français. On ne voit pas très bien en quoi la signalisation va sauver un site de motrices de TGV et de locomotives mais, foin des détails, l’idée d’une telle alliance n’est pas idiote. D’ailleurs, quand s’est nouée la cession d’Alstom Power à General Electric, tout le monde discutait avec tout le monde, et le sujet de la signalisation a été abordé entre Thales et Alstom. « Le rapprochement avait du sens », confie un bon connaisseur, Thales et Alstom étant plutôt complémentaires dans le domaine. Les discussions avaient été interrompues, pour des questions de gouvernance. Et les deux groupes continuent à vivre leur vie, chacun de son côté, Alstom dans la fière attitude du « stand alone » ou « pure player » ferroviaire, Thales restant un groupe d’électronique transverse présent, entre autres, dans les transports terrestres. Même s’il n’a pas la portée que lui confère Montebourg, le « protocole d’accord » entre Thales et CRRC est très intéressant. « La teneur de l'accord est de renforcer nos liens pour apporter une valeur ajoutée maximum aux clients et bien se positionner sur les grands appels d'offres internationaux », déclarait le 22 septembre à l’AFP Christian Grégoire, vice-président chargé de la Stratégie de Thales Ground Transportation Systems. Qui poursuivait : « On a déjà identifié un certain nombre de projets pour lesquels on pourra aller se battre ensemble. » Par exemple le Moyen-Orient, l'Afrique et l'Asie du Sud-Est, ajoutant que Thales « ne s'interdisait absolument pas de travailler en Europe » avec CRRC. Toutefois, a-t-il encore précisé, ce protocole d'accord « est non exclusif » et « ne ferme pas la porte à d'autres combinaisons », avec Alstom ou Bombardier par exemple.

...

L'accès à la totalité de l'article ( 583 mots) est réservé aux abonnés, aux utilisateurs d’un porte-monnaie ou aux acheteurs de l’article à l’unité.

Vous avez déjà un compte ?

Connectez-vous

S’abonner à

Ville, Rail & Transports

ou

Acheter à la carte

Porte-monnaie électronique
à partir de 20 €

Je découvre les offres

sur le même thème

réagissez à cet article

Accédez à l’espace débat