Pour Bolloré, le train accidenté au Cameroun roulait trop vite
Mis à jour le 15 juin 2017
Revu à la hausse après deux jours de recherches, le bilan du déraillement survenu le 21 octobre entre Yaoundé et Douala se chiffre à 79 morts… align= »justify » class= »western » style= »margin-bottom: 0cm; line-height: 150% »>
et quelque 551 blessés, dont un ressortissant français, sur les 1 200 à 1 300 voyageurs qui avaient pris place ce matin-là sur l’Inter-City 152. Un des trains les plus rapides (3h40 sans arrêt pour 265 km) et les plus confortables (voitures acquises « récemment », climatisation en 1e classe, ventilation en Premium) en service au Cameroun, qui offre habituellement quelque 600 places. Pour faire face à la fréquentation inhabituellement élevée du 21 octobre, l’exploitant Camrail avait ajouté huit voitures à la composition du train au départ de Yaoundé, habituellement de huit voitures et un fourgon. Une affluence due au fait que le train restait le seul moyen de transport terrestre entre les deux principales villes camerounaises, les pluies ayant entraîné l’effondrement d’un pont sur la RN 3, axe classé par l’ONU parmi les plus dangereuses routes du monde. Mais ce vendredi-là, le danger était également sur les rails : au passage de la gare d’Eséka, à 111 km à l’ouest de la capitale, 15 voitures du train se sont soudain couchées le long des voies, parmi lesquelles quatre ont basculé dans un large fossé voisin. C’est dans ces dernières voitures que les secours, également gênés par la coupure de la RN3, ont eu le plus de mal à intervenir.
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