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« La question du financement est importante car la rentabilité n’est pas assurée »

05 Mai 2022

bornes de recharge , Bornes électriques , Energie , énergie verte , Mobilité , mobilité électrique , rechargement , Ville

Dossiers > L’enjeu des bornes de recharge > « La question du financement est importante car la rentabilité n’est pas assurée »

Article présent dans le dossier : L’enjeu des bornes de recharge

Florence Girault est directrice de projet sur la transition énergétique des mobilités au Cerema. Elle a participé au guide à l’attention des collectivités et établissements publics « Schémas directeurs pour les infrastructures de recharge pour véhicules électriques » 

VRT. Où en est l’infrastructure de bornes de recharge aujourd’hui ? Florence Girault. Aujourd’hui, 90 % de la recharge a lieu au domicile ou sur le lieu de travail. L’offre privée est l’offre principale, et il ne faut pas la négliger, c’est même la première à développer. L’autonomie des véhicules augmente, et recharger son véhicule le soir peut largement suffire. Il est même plus logique que la voiture se recharge la nuit plutôt qu’en journée sur un espace public. Certes, le financement de cet équipement est un problème, mais la Banque des Territoires a mis en place une aide financière sous forme de prêts. Et d’autres aides existent. Reste que, pour les touristes, les professionnels, les longs trajets, un autre type de recharge est bien évidemment nécessaire et nos objectifs nationaux – la fin de la vente des véhicules thermiques en 2040, la diminution des émissions de CO2 – nous obligent à accélérer le déploiement des IRVE (infrastructure de recharge pour véhicules électriques).

VRT. Quelles sont les principales difficultés du déploiement de l’infrastructure de bornes de recharge ouvertes au public ? F. G.

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Retrouvez le dossier L’enjeu des bornes de recharge dans le magazine VR&T n°658

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