La trottinette a le vent en poupe

Autre alternative aux transports en commun quand la distanciation physique reste d’actualité, la trottinette a, elle aussi, le vent en poupe. Face aux vélos, elle possède un atout de taille : la praticité. Pliée, elle prend peu de place, se glisse partout pour un poids inférieur à celui du vélo pliant.

« Avec le COVID-19, l’utilisation d’engins de déplacement personnel (EDP) devient un enjeu sanitaire », explique Fabrice Furlan, Président de la Fédération FP2M et cofondateur de Plume Sasu, qui propose des solutions de micro-mobilité pour les collaborateurs en entreprises et pour le tourisme. « Alors que l’attention est portée sur le vélo, les EDP et notamment la trottinette s’imposent comme le moyen de mobilité sanitaire accessible au plus grand nombre pour des déplacements de proximité, mais également en complément au transport classique dans le cadre de trajets plus longs ».

Conjuguée à la prise de conscience écologique, qui préexistait au confinement, la crise sanitaire impose le recours à de nouvelles mobilités, plus douces et plus respectueuses de l’environnement. Le baromètre 2019 de la Fédération FP2M/Smart Mobility Lab montre que 478 900 trottinettes ont été vendues en 2019, ce qui correspond à une croissance en volume de 105 %. Dès la sortie du confinement, les chiffres bondissent : « Nous observons une croissance post-confinement de 80 % de nos ventes », annonce Grégoire Hénin, PDG de Micro Mobility. Un retour en force qui se retrouve aussi chez Dott, opérateur free floating : « En 24 heures, dè...