Moins 4 %. C’est la baisse du taux de fraude dans les transports urbains lillois, passé de 18 à 14 % entre décembre 2015 et décembre 2014. C’est le fruit de la politique anti-fraude prônée par l’exploitant Keolis – 6.6 millions de voyageurs ont été contrôlés en 2015, un million de plus qu’en 2014 – et soutenue par la métropole européenne de Lille (MEL) qui met en avant sa « culture de la recette ». Car un point de gagné, c’est 800 000 euros de recettes. Ces résultats encouragent la MEL à lancer la commande de portiques de contrôle d’accès au métro. Une délibération devait être présentée au conseil le 1er avril avec l’objectif d’équiper 7 stations fin 2017, puis les 60 stations, afin de ramener le taux de fraude à 6,1 %.