C’était déjà une ligne emblématique pour la SNCF : Paris – Lyon est la ligne du 1er TGV, la ligne des records des vitesses, et sans doute la ligne la plus rentable de la SNCF. Elle va aussi devenir la première ligne à grande vitesse à expérimenter la concurrence entre compagnies ferroviaires. Sans doute à la fin de l’année, date probable de l’arrivée de Trenitalia France.
La SNCF s’y prépare de longue date. Depuis des années, elle cherche à faire croître le trafic sur cet axe en augmentant les fréquences des trains (il y avait 13 allers-retours quotidiens en 1981, il y en a 24 aujourd’hui) et donc la fréquentation. Le lancement mi-2020 d’un TGV Ouigo entre Paris et Lyon (avec deux allers-retours quotidiens) a notamment permis de faire croître de 20 % le nombre de passagers loisirs. Plus d’un milliard de passagers ont ainsi été transportés sur l’axe sud-est en 40 ans.
« L’arrivée de la concurrence est vue de façon très fairplay de notre côté car nous sommes persuadés que cela va permettre d’augmenter la part du ferroviaire », commente Christophe Fanichet, le PDG de SNCF Voyageurs. La SNCF, qui cherche donc à occuper au maximum le terrain, s’apprête à lancer à partir de mars prochain des trains à bas coûts roulant sur ligne classique, notamment entre Paris et Lyon. Et reconnaissant que les Italiens sont très forts dans le domaine du service, en particulier pour la classe Affaires, la SNCF veut se mettre à niveau.
C’est pourquoi depuis quelques mois, dans le cadre de son programme « Riposte », de nouvelles rames Océane arrivent pour desservir cet axe. D’ici à la fin de l’année, toutes les rames seront rénovées avec un intérieur complètement réaménagé, permettant d’embarquer plus de voyageurs : 556 contre 509 actuellement, tout en donnant plus de confort, affirme Jean Rouche, le directeur de l’axe Sud-Est. Ce qui est rendu possible par la suppression de 40 % de « carrés » au bénéfice de places en duo ou isolées plus appréciées des voyageurs, selon lui.
Et Jean Rouche de détailler les autres nouveautés : « L’ambiance lumineuse est beaucoup plus claire grâce à l’utilisation d’éclairage par LED et de coloris plus clairs. Nous avons aussi revu la connectique en installant un port USB à chaque place, en première et en seconde ».
...
0 >>
19 Oct 2021
SNCF , Concurrence , TGV , Concurrence , LGV Paris-Lyon
Comment la SNCF se prépare à l’arrivée de Trenitalia France
PARTAGER
Mis à jour le 20 octobre 2021
C’était déjà une ligne emblématique pour la SNCF : Paris – Lyon est la ligne du 1er TGV, la ligne des records des vitesses, et sans doute la ligne la plus rentable de la SNCF. Elle va aussi devenir la première ligne à grande vitesse à expérimenter la concurrence entre compagnies ferroviaires. Sans doute à la fin de l’année, date probable de l’arrivée de Trenitalia France.
La SNCF s’y prépare de longue date. Depuis des années, elle cherche à faire croître le trafic sur cet axe en augmentant les fréquences des trains (il y avait 13 allers-retours quotidiens en 1981, il y en a 24 aujourd’hui) et donc la fréquentation. Le lancement mi-2020 d’un TGV Ouigo entre Paris et Lyon (avec deux allers-retours quotidiens) a notamment permis de faire croître de 20 % le nombre de passagers loisirs. Plus d’un milliard de passagers ont ainsi été transportés sur l’axe sud-est en 40 ans.
« L’arrivée de la concurrence est vue de façon très fairplay de notre côté car nous sommes persuadés que cela va permettre d’augmenter la part du ferroviaire », commente Christophe Fanichet, le PDG de SNCF Voyageurs. La SNCF, qui cherche donc à occuper au maximum le terrain, s’apprête à lancer à partir de mars prochain des trains à bas coûts roulant sur ligne classique, notamment entre Paris et Lyon. Et reconnaissant que les Italiens sont très forts dans le domaine du service, en particulier pour la classe Affaires, la SNCF veut se mettre à niveau.
C’est pourquoi depuis quelques mois, dans le cadre de son programme « Riposte », de nouvelles rames Océane arrivent pour desservir cet axe. D’ici à la fin de l’année, toutes les rames seront rénovées avec un intérieur complètement réaménagé, permettant d’embarquer plus de voyageurs : 556 contre 509 actuellement, tout en donnant plus de confort, affirme Jean Rouche, le directeur de l’axe Sud-Est. Ce qui est rendu possible par la suppression de 40 % de « carrés » au bénéfice de places en duo ou isolées plus appréciées des voyageurs, selon lui.
Et Jean Rouche de détailler les autres nouveautés : « L’ambiance lumineuse est beaucoup plus claire grâce à l’utilisation d’éclairage par LED et de coloris plus clairs. Nous avons aussi revu la connectique en installant un port USB à chaque place, en première et en seconde ».
L'accès à la totalité de l'article ( 736 mots) est réservé aux abonnés, aux utilisateurs d’un porte-monnaie ou aux acheteurs de l’article à l’unité.
Vous avez déjà un compte ?
Connectez-vous
S’abonner à
Ville, Rail & Transports
ou
Acheter à la carte
Porte-monnaie électronique
à partir de 20 €
sur le même thème
Le groupement Lacroix & Savac s’allie à Go-Ahead pour répondre aux appels d’offres sur les bus RATP
Conflit à la RATP sur l’ouverture à la concurrence des bus
Les Hauts-de-France veulent ouvrir d’ici 18 mois tous les TER à la concurrence
ENTREPRISES, PROJETS ET RéGIONS COncernés
Concurrence
TGV
SNCF
réagissez à cet article
Accédez à l’espace débatVRT Magazine n°661-662
juillet/août 2022
Lire un extrait, acheter le magazine
En savoir + S'abonnerVRT International
InnoTrans special
En savoir +Découvrir le numéro annuel
et les archives
Newsletters de vr&t
Lettre confidentielle, Alertes, Événements
En savoir +Mon vr&t
Un réseau social pour les professionnels de la mobilité
En savoir +dossier à la une
Le transport public face aux enjeux écologiques
Voir tous les dossiersNos prochaines conférences
17 novembre 2022
Conférence métros automatiques – Comment demain en repousser les limites ?
Voir toutes les conférences
Nos prochains événements
20 octobre 2022
10ème Grand Prix de la Région Capitale
06 décembre 2022
31ème Palmarès des mobilités
Voir tous les évènements
INSCRIVEZ-VOUS AUX PROCHAINS CLUBS VR&T
20 octobre 2022
10ème Grand Prix de la Région Capitale