Arabie saoudite : dissensions financières autour du « TGV des sables »
11 Juil 2016
Mis à jour le 23 mai 2017
L'été s'annonce chaud en Arabie saoudite, en particulier pour Pablo Vázquez. Président de l'opérateur espagnol Renfe, il dirige également « Al Shoula » le consortium d'entreprises qui doivent achever le TGV entre Médine et La Mecque (450 km). Deux obstacles se dressent devant lui : des surcoûts estimés jusqu'à 1,8 milliard d'euros quand le contrat global conclu en octobre 2011 porte sur 6,7 milliards ; de plus, les paiements arrivent à petite vitesse. Les douze entreprises ibériques ont donc lancé un avertissement à un gouvernement de Riyad plutôt inflexible. Dans les semaines qui viennent, le consortium veut négocier avec lui un point d'équilibre, alors que 70 % de la ligne est prête. Des essais en ligne ont lieu et la mise en service pourrait intervenir début 2018, Saudi Railways Organization (SRO) ayant concédé un délai de 14 mois supplémentaires.
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