Ce sont d’abord et avant tout des hypermobiles. En effet, selon un sondage Ipsos réalisé pour l’Ademe en avril 2013, les pratiquants du covoiturage sont aussi des très gros utilisateurs de tous les autres modes de transports… Ce sont d’abord et avant tout des hypermobiles. En effet, selon un sondage Ipsos réalisé pour l’Ademe en avril 2013, les pratiquants du covoiturage sont aussi des très gros utilisateurs de tous les autres modes de transports, qu’ils empruntent beaucoup plus que la moyenne. Ainsi 43 % prennent les TC au moins une fois par mois (30 % pour l’ensemble de la population) et 16 % pédalent sur un VLS au moins une fois dans le mois (3 % en moyenne nationale).
Le portrait-robot du covoitureur ? Un homme de moins de 45 ans, étudiant ou salarié du secteur public, ayant un niveau d’études supérieur et vivant seul (ou chez ses parents), dans le nord-ouest de la France. L’analyse de leurs motivations est intéressante : « s’engager pour une autre société ; découvrir, expérimenter ; respecter la nature, renouer avec le naturel ; créer du lien », recense Ipsos. On constate en effet une surreprésentation de personnes engagées dans un mouvement associatif et sensibles aux questions environnementales. Leur meilleur ami ? Le smartphone, qu’ils utilisent à fond durant tous leurs déplacements.
C. N.