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Le pont Confluences d’Angers : pour tramway, deux-roues et piétons uniquement

Mis à jour le 15 juin 2017

Destiné au tram, aux cyclistes et aux piétons, le nouveau pont enjambe non seulement la Maine, mais aussi la voie sur berges d?Angers Le pont permettant au tram de franchir la Maine aurait pu être construit au niveau de la chaussée ; et c’est ainsi qu’il apparaît sur les documents de 2005 décrivant le tracé. Pour ce faire, il aurait fallu couper le flux des véhicules empruntant la voie sur berges (RD 323). Mais comme cette dernière conservera son caractère quasi autoroutier, du moins pour un temps encore, le pont du tram a dû l’enjamber aussi. Ainsi, l’ouvrage qui a pris forme au cours de ces derniers mois présente un tablier de 271 m de long qui culmine au-dessus de la voie sur berges, alors que son arc est centré sur le lit de la Maine, qui fait ici 160 m de large.
Cet impact visuel du huitième pont d’Angers a été étudié en tenant compte des sept autres, datant de toutes les époques. Nommé « pont Confluences » en décembre 2009, suite à un concours ouvert au public, il se situe dans un espace intermédiaire, à quelques centaines de mètres du centre-ville, mais dans une zone appelée à s’urbaniser dans les prochaines années. C’est pourquoi la construction du pont ne se limite pas à l’ouvrage d’art : rive gauche (côté est), un rond-point sera aménagé entre le cinéma et la voie sur berges, alors qu’entre cette dernière et la Maine, les berges proprement dites seront « toilettées » et rendues accessibles via le pont par un escalier. Et rive droite, la promenade déjà en place bénéficie d’un embellissement.
Dédié au tram, dont les deux voies seront implantées dans l’axe, le nouveau pont de 17 m de large accueillera aussi les deux-roues sur une piste cyclable de 3 m de large côté amont (nord) et les piétons sur une emprise de 3 m de large côté aval, avec une vue imprenable sur le centre-ville. Implanté dans l’axe de l’avenue de la Constitution, cet ouvrage offre également une perspective inédite sur la chapelle du CHU voisin. Outre les modes doux, cet ouvrage peut être emprunté par des véhicules routiers en cas d’urgence, par exemple pour gagner le CHU.
L’architecte du pont, Thomas Lavigne, fait partie d’un cabinet d’architectes spécialisé en ouvrages d’art qui réalise ici son troisième pont sur la Maine à Angers. Avant de choisir l’arc, plus élégant selon lui, et mieux adapté à l’échelle du site, il a dû étudier différentes solutions (pont suspendu classique, haubans autour d’un pylône, grand bow-string…), toujours avec une contrainte : pas de piles en rivière et un gabarit de navigation à respecter dégageant 13,66 m en hauteur. Il a également fallu tenir compte de la charge du pont au passage des tramways (jusqu’à 60 t par rame en pleine charge et un maximum de 10,72 t/essieu), mais aussi des éventuels véhicules routiers, des risques de chocs fluviaux… et des aléas sismiques (désormais « faibles », alors qu’ils étaient auparavant classés « zéro »). En tant que sous-traitant de Baudin Châteauneuf, spécialiste du pont métallique et du génie civil, SNCF Igoa a assuré les calculs nécessaires par éléments finis en 3D, avec la méthode des plaques, mais aussi en filaire. Deux ingénieurs ont été mobilisés pendant un mois par ces calculs difficiles, qui ont nécessité 200 000 éléments.
Rapidement, l’acier, plus fin que le béton, a été préféré, d’autant qu’il est plus léger, qu’il nécessite des travaux moins importants et qu’il est plus résistant en compression. Mais le béton y reste indispensable, ne serait-ce que pour les béquilles réalisées par ETPO béton. Les travaux préliminaires à la pose de ces béquilles de béton sur les berges n’ont pas été sans problème, à cause de fortes variations de la nature du sous-sol d’une rive à l’autre avant d’atteindre du schiste sain, plus dur. L’installation du tablier a nécessité la pose de quatre palées provisoires métalliques dans le lit de la Maine afin d’effectuer un poussage en cinq cycles, à chaque fois que 50 m supplémentaires étaient assemblés à partir d’éléments réalisés en atelier. Une fois le tablier en place et mis à sa hauteur définitive et l’arc installé (3 paires d’éléments), le transfert de charge a pu être réalisé : les suspentes ont été mises sous tension le 31 mars. Ne reste plus qu’à enlever les palées !
Ce pont se caractérise par son caisson étanche (mais possible à visiter) sous le tablier : pas d’oxygène, pas d’oxydation ! Les conduites passeront dans les corniches et la ligne aérienne de contact sera le plus possible intégrée dans le pont, avec le moins de poteaux possible, alors que la voie du tramway sera équipée d’appareils de dilatation. L’aspect éclairage n’a pas été négligé sur le pont, qui sera mis en valeur par des diodes vertes et des spots.
Patrick LAVAL

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