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Droit de retrait à Paris Saint-Lazare : la CFDT et la CGT répondent à Loïc Hislaire.

18 Juin 2013

Ile-de-France , Paris

Mis à jour le 23 mai 2017

À la suite de l’entretien avec Loïc Hislaire, directeur délégué de la direction des ressources humaines de la SNCF, que nous avons publié sur le site de Ville, Rail & Transports et dans le dernier numéro de La Vie du Rail, Jean-Claude Minet et Pascal Romane, respectivement secrétaire général et secrétaire général adjoint des cheminots CFDT de Paris Saint-Lazare, nous ont fait part de leur réaction.
Pour Loïc Hislaire, « la direction de l’entreprise était prête à discuter de mesures d’accompagnement dans un esprit positif. Tout laissait penser que le travail reprendrait dès le lundi 3 juin au soir. Malheureusement, les revendications n’ont pas été constantes ». Les responsables de la CFDT de Saint-Lazare assurent, eux, que « l’intersyndicale des contrôleurs CFDT-CGT-UNSA s’est présentée unie devant la direction avec des propositions communes et parfaitement cohérentes. » Pour eux, « les OS avaient même accepté lundi en cours de négociations de revoir à la baisse leurs revendications afin de sortir au plus vite de la situation de crise. C’est bien l’autisme et l’intransigeance de la direction qui a provoqué un blocage total. » Pour sa part, Gilbert Garrel, secrétaire général de la fédération CGT des Cheminots, qui est intervenu, nous dit-il « pour aider les négociations mais de façon générale et pas pour cadrer le tout », confirme : « c’est la direction qui a quitté la table de négociation ».
Sur le fond, comme le disent les syndicalistes de la CFDT, « s’il est bien un sujet sur lequel les OS se retrouvent en accord total, c’est celui de la sécurité et de la sûreté des usagers et des cheminots. » Là où Loïc Hislaire juge que « deux agents par train n’est pas le plus sûr moyen d’éviter les agressions », la CFDT rétorque : « nous pensons le contraire. » Et les syndicalistes précisent : « On voudrait nous faire croire que là où il y avait systématiquement, quelques années en arrière, deux ou trois voire quatre contrôleurs sur chaque train, il y aurait maintenant une meilleure sûreté pour un contrôleur seul à bord, de nos jours ! D’autant que, dans un souci de gestion économique très restrictive, l’entreprise a supprimé de nombreux postes en gares ces dernières années et que le contrôleur se retrouve souvent, à certaines heures du jour ou de la nuit, le seul représentant de l’entreprise au contact du public. Le président Gallois avait lancé à la fin des années 90 un plan de réhumanisation des trains et des gares, pour répondre notamment à la problématique sûreté, nous sommes bien loin de cela aujourd’hui. »
Gilbert Garrel, secrétaire général de la CGT Cheminots, nous dit : « Il y a eu quatre agressions de contrôleurs en deux mois. Trois fois, ils ont repris leur boulot sur des promesses, On s’est fait avoir trois fois mais pas la quatrième. Quand les cheminots se font agresser et demandent plus de monde à bord (Suge ou contrôleurs), ce n’est pas seulement pour leur sûreté mais aussi celle des voyageurs. Il ne faut pas oublier que des usagers ne se sentent pas toujours à l’aise dans certains trains à certaines heures. »
Un communiqué commun de la CGT, de la CFDT et de l’UNSA publié juste après l’agression avait d’ailleurs précisé dans quel contexte a eu lieu l’incident du 3 juin. « Cette agression survient après celles de plusieurs cheminots ces derniers mois : un contrôleur en mai, un conducteur en avril et une tentative d’agression sexuelle sur une contrôleuse en octobre dernier, sur l’établissement de lignes Transilien en mars et en avril sur des agents d’accueil, sur des agents de la sûreté ferroviaire en octobre. C’est l’expression d’un véritable ras-le-bol qui a entraîné ce droit de retrait. »

F. D.

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