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Marseille : des marges de manœuvre réduites

Mis à jour le 23 mai 2017

A Marseille, les priorités des candidats aux élections municipales sont dictées par
la nécessité de combler les retards en matière de transports urbains : prolongation du métro et du tramway, et création de lignes de BHNS. Avec, en perspective, la création
de la métropole Aix-Marseille. Le chantier est de taille. Il est même un axe essentiel de la métropole Aix-Marseille qui verra le jour le 1er janvier 2016. En décembre dernier, l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) a souligné dans un rapport que « si l’accès aux transports publics au sein de la ville de Marseille est plutôt élevé », et cela avec seulement deux lignes de métro et deux de tramway, la longueur de ces lignes « est courte si on la compare à des villes comme Barcelone, Stockholm ou Rotterdam, ou à des villes françaises comme Lyon, Lille, Toulouse et Bordeaux ». Selon l’UTP, le nombre de kilomètres offert par habitant est inférieur de 25 % par rapport à ces quatre métropoles françaises.
Depuis 2008 pourtant, trois kilomètres de lignes de TCSP supplémentaires ont été réalisés. Les travaux en cours d’une troisième ligne de tramway vers le sud préfigurent par ailleurs la réalisation d’un axe de TCSP nord-sud et la création de trois lignes de BHNS a été actée par la communauté urbaine.
De plus, dans son « Plan d’action pour Aix-Marseille » de près de trois milliards d’euros pour les transports, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé en novembre 2013 le soutien de l’Etat pour la prolongation du métro vers le nord et vers l’est, l’aménagement de la station de métro Saint-Charles (où une gare souterraine de 2,5 milliards doit être réalisée) ainsi que le prolongement de la troisième ligne de tramway. Dans le cadre du troisième appel à projets de TCSP, le Premier ministre a même réservé à la métropole « une contribution exceptionnelle de l’Etat à hauteur de 60 millions d’euros ».
Dans ces conditions, les marges de manœuvre des candidats sont étroites. Et c’est sans doute pourquoi ils tardaient à dévoiler leurs programmes.
Patrick Mennucci, future tête de liste du PS, ne devait le faire que le 23 janvier. Mais ses propositions en matière de transports étaient toutes tracées : celles du plan de Jean-Marc Ayrault, avec également la création de plusieurs milliers de places de parkings relais (2 700 seulement aujourd’hui) et l’augmentation du cadencement des trains entre la gare Saint-Charles et Vitrolles (où un transport automatique vers l’aéroport de Marignane sera étudié).
Au début du mois de janvier, Patrick Mennucci espérait que le candidat d’Europe Ecologie Les Verts (EELV), Karim Zéribi, rejoindrait sa liste dès le premier tour. Président de conseil d’administration de la Régie des transports de Marseille (RTM), Karim Zéribi est en effet proche des axes du plan Ayrault pour les transports. Ses priorités sont « un plan d’investissement permettant de prolonger le métro vers l’hôpital Nord » et le prolongement du tramway vers les pôles universitaires et l’est de la ville. Selon le candidat EELV, « il y a urgence à agir avec un plan d’investissement réunissant la ville de Marseille, la communauté urbaine, le conseil général, le conseil régional et l’Etat avec les mêmes priorités s’articulant autour du métro, du tramway, du BHNS mais également du ferroviaire ». Et il estime que « cela passe par un syndicat mixte des transports puissant ».
La marge de manœuvre est sans doute encore plus étroite pour l’UMP Jean-Claude Gaudin qui ne devait dévoiler son programme que durant la deuxième quinzaine de janvier. Le maire sortant, qui ne dirige plus la communauté urbaine depuis 2008, est à l’origine de la prolongation du métro et de la création du tramway. Mais l’opportunité de l’une et le tracé de l’autre ont souvent été critiqués. Il est accusé d’immobilisme par ses adversaires mais revendique une transformation urbaine du centre-ville, grâce au tramway. Jean-Claude Gaudin va donc devoir « circuler » entre un bilan contesté, des objectifs trop proches de ceux de ses adversaires qui souligneraient du même coup ses responsabilités dans les retards des transports à Marseille, et des innovations dont il ne serait pas totalement maître, même en tant que maire, au sein de la future métropole.
Enfin, silence radio chez Stéphane Ravier en matière de transports. Le candidat du Front national que les sondages placent au second tour dans une triangulaire face aux candidats UMP et PS, prend son temps mais devrait jouer les trouble-fête. Sinon en matière d’innovations, du moins en appuyant là où ça fait mal : la responsabilité de ses adversaires dans la situation actuelle.

José SOTO
 

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