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Lyon prépare le big bang de ses bus

04 Mai 2011

Auvergne-Rhône-Alpes , Lyon , bus

Mis à jour le 23 mai 2017

Atoubus est dans l’air du temps. Pour ses promoteurs, cette réorganisation en profondeur du réseau de surface lyonnais répond à l’évolution de la ville et des modes de vie. Rendez-vous le 29 août. «Il faudra avoir les épaules solides », avait lancé Bernard Rivalta, président du Sytral, lors des vœux en début d’année 2011, à propos du projet Atoubus. Parce que, selon lui, le projet qui sera mise en service le 29 août prochain, le plus important de l’année, est aussi « le plus difficile du mandat » et va « toucher directement le quotidien de tous les habitants de l’agglomération. (…) Il est souvent difficile de faire changer les habitudes ! »
Après deux ans d’études et de concertation entre les services de l’AOT, de l’opérateur Keolis, du Grand Lyon, avec les élus et les habitants des dizaines de communes, les promoteurs d’Atoubus ont annoncé la couleur : il s’agit d’un projet d’envergure qui vise pas moins à refonder le réseau de surface. Mais plus que l’ambition du projet, c’est sans doute la restructuration du réseau, souvent synonyme de changement au rabais, qui est perçue en priorité par les habitants. D’où le discours répété par les élus du Sytral, son président en tête, pour calmer les craintes : « Atoubus n’est pas fait pour supprimer des lignes du réseau, mais pour les renforcer » En attendant de juger sur pièces, deux éléments au moins permettent déjà de mesurer l’ampleur du changement annoncé : les 79 nouveaux bus articulés qui seront mis en service le 29 août et la création de 200 postes de conducteurs, « des recrutements nets et directement liés au lancement d’Atoubus », précise Pascal Jacquesson, directeur de Keolis Lyon.
Le « big bang », selon Michèle Vullien, vice-présidente chargée du projet au Sytral, a pour objectif de répondre à de nouveaux besoins de déplacements liés à l’évolution des modes de vie et aux changements de l’agglomération. Pour remplacer un réseau devenu complexe et difficilement lisible, le Sytral et Keolis veulent mettre en place un réseau simplifié, « plus efficace et plus attractif ». Avec un maître mot : la hiérarchisation, qui correspond à trois grands types de ligne. Tout d’abord, les lignes fortes, armature d’Atoubus, qui seront au nombre de 26, numérotées de C1 à C26. Le service est de haut niveau : 7 jours/7, de 5 heures à minuit, avec des fréquences de 8 à 10 minutes entre 7h et 20h en semaine, y compris pendant les vacances scolaires. Ces lignes ont un itinéraire direct le plus souvent sur les grands axes routiers lyonnais et en périphérie. Exemples : les trolleybus C1 et C2, de Part-Dieu à Caluire et à Rillieux-la-Pape. Ensuite, les lignes complémentaires, numérotées de 2 à 100. Elles seront 71 à se déployer dans les communes et les quartiers pour les relier à un centre-ville ou pour les dessertes de banlieue à banlieue.
Enfin, les « lignes produits », répondant à des déplacements spécifiques : ceux de proximité interquartiers dans une même commune (15 lignes identifiées par S) ; pour les salariés des grandes zones industrielles (6 lignes ZI en semaine reliées aux pôles d’échanges) et pour les salariés résidant en dehors du Grand Lyon et travaillant en périphérie lyonnaise (6 lignes GE – comme Gar’Express – en semaine, connectées aux gares TER). Ces lignes produits sont complétées par le service de nuit (4 lignes Pleines Lunes 2 ou 3 nuits par semaine au départ du centre-ville) et par le service à la demande sur réservation téléphonique la veille à Allo TCL (4 lignes Résago). Au total, Atoubus sera réorganisé en 124 lignes, dont 80 conservent leur ancienne numérotation pour limiter les perturbations chez les clients. Un principe de réorganisation qui, selon le président du Sytral, « redonne ses lettres de noblesse aux bus ».

Claude Ferrero

 

79 nouveaux bus articulés pour Atoubus

Atoubus sera l’occasion d’inaugurer un parc de bus articulés important, avec 79 véhicules qui viendront compléter les 16 déjà acquis en 2009. Ils seront mis en service sur les lignes fortes C. Les modèles Citelis d’Irisbus qui seront livrés progressivement d’ici août s’inspirent du retour d’expérience des conducteurs et des clients sur les bus en service depuis deux ans. Les nouveaux bus donnent la priorité au confort visuel avec plus de luminosité (puits de lumière au plafond, surfaces vitrées supplémentaires sous les baies classiques, éclairage indirect dans l’articulation). Confort à bord également avec des sièges plus ergonomiques et des appuis-dos dans l’articulation, le réaménagement des sièges pour faciliter l’accès plus rapide vers l’arrière, qui dispose de plus de places assises. De même, les portes sont à ouverture coulissante sur l’extérieur pour faciliter la sortie et gagner un peu de temps pour la vitesse commerciale. Les économies d’énergie seront favorisées par l’emploi de LED en nocturne. Les conducteurs bénéficieront d’un siège surélevé pivotant pour une meilleure accessibilité à la cabine. Coût des 79 Citelis : 30 millions d’euros (plus 6 millions pour les 16 acquis en 2009).
 

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