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La Ciotat en décapotable

30 Oct 2012

Tourisme , bus

Mis à jour le 16 juin 2017

La Ciotat a fait circuler cet été un bus à impériale qui s’est intégré au réseau de la communauté d’agglomération. Quelques petits aménagements sur la ligne 40 ont rendu le service possible. L’été, sur la côte, les décapotables sont de sortie. Et pas seulement les voitures, les bus aussi, comme à La Ciotat. Pendant un mois, entre le 16 juillet et le 16 août, Ciotabus, le réseau de transports de la ville, délégué à Veolia par la communauté urbaine de Marseille Provence Méditerranée, a voulu innover en faisant circuler un bus à impériale. Mais, à la différence des grandes cités qui ont créé des lignes touristiques, comme Paris, Lyon ou Marseille, le délégataire de La Ciotat a choisi d’intégrer ces bus au réseau comme n’importe quel autre véhicule classique : la moitié des trajets entre 13h à 20h30. Un choix un peu contraint aussi, il est vrai, puisque l’entreprise n’aurait en fait pas pu lancer une ligne en dehors de sa délégation – elle s’est donc lancée seule et de sa propre initiative dans ce projet. Mais cela n’enlève rien à la difficulté, au contraire.

Il est facile de louer un bus auprès d’une entreprise spécialisée, en l’occurrence City Vision, qui fournit les villes déjà nommées, mais il existe mille et un minuscules obstacles sur le parcours qu’on ne soupçonne pas. Le gabarit, en hauteur, il faut le savoir, n’est pas celui d’un bus classique. « Cela a donné lieu à des scènes cocasses où nous avons dû mesurer la hauteur exacte sous les ponts pour être certains que le bus passerait », raconte Audrey Alessi, chargée de mission marketing & communication Ciotabus, Autocars Blanc, Société varoise de transports. Même vérification pour les câbles électriques qui traversent les rues et les avenues. « Mais les services de la ville ont été très coopératifs et nous avons parfaitement travaillé ensemble ». Notamment pour couper des branches qui auraient pu blesser les voyageurs assis à l’étage. Deux précautions valant mieux qu’une, des contrôleurs ont accompagné les conducteurs, allant jusqu’à s’asseoir à l’étage découvert pour s’assurer de l’absence de danger. La ligne 40 n’a pas été choisie au hasard. Le trajet qu’elle emprunte est à lui seul une promenade touristique. Elle part de la gare SNCF, traverse le centre-ville pour rejoindre la gare routière, en passant par le front de mer, le long de la plage des Lumière.
Cet été, Ciotabus a réglé la note seule, dont la principale dépense était la location, s’élevant à un peu moins de 15 000 euros, plus la formation des conducteurs. La responsable du marketing avance l’hypothèse d’une participation de la commune, en donnant à ces bus un aspect plus touristique par le trajet, ou par un service à bord spécial. « Ce ne sont que des idées. Rien de concret, pour l’instant », précise Audrey Alessi. Elle cherche maintenant à obtenir de MPM des chiffres de fréquentation. Ce qui donnera du poids à une demande auprès de la communauté urbaine pour l’année prochaine. D’autant qu’Audrey Alessi voudrait louer un bus à impériale deux mois au lieu d’un, du 1er juillet au 30 août. Pour l’instant, elle veut comparer la fréquentation de la ligne 40, cette année par rapport à l’année dernière, seules données auxquelles elle a accès au niveau de Ciotabus. En y ajoutant les ventes à bord, cela devrait déjà donner une tendance.

Y.?G.

ENTREPRISES, PROJETS ET RéGIONS COncernés

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