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Palmarès des mobilités. Grand prix des villes moyennes : Poitiers favorise les modes doux

10 Déc 2013

BHNS , bus , Vélo

Mis à jour le 23 mai 2017

Bus au gaz naturel, aménagements piétons, développement du vélo Poitiers fait le pari des modes alternatifs. Ce choix va être conforté à la fin de l’année par la mise en service d’un viaduc interdit aux voitures.
  Considérée comme l’une des villes pionnières ayant testé dans les années 2000 les bus fonctionnant au gaz naturel (GNV), Poitiers est passée au stade supérieur. La plus grande partie de sa flotte (71 bus sur 117) roule au GNV. Un bus hybride est également utilisé. Ce choix a été fait par l’autorité organisatrice pour tenter de lutter contre la dégradation des bâtiments historiques de la ville. C’est donc là que sont principalement affectés ces bus.
Pour renforcer l’attractivité des transports publics, la navette de centre-ville a été lancée en juin dernier pour faire le lien entre les trois pôles de transports que sont Victor-Hugo, Notre-Dame et Boncenne/Lepetit. Parmi les autres atouts du Grand Poitiers, citons encore les sept parkings implantés dans le centre-ville, tous situés entre trois et dix minutes de la place Leclerc, et le système d’autopartage Otolis (qui recourt à des véhicules bicarburants, essence et GNV).
Au total, le réseau Vitalis compte aujourd’hui 17 lignes auxquelles s’ajoutent les liaisons scolaires ainsi que les lignes spécifiques (PMR, boucle centre-ville) qui parcourent 250 kilomètres pour desservir 1 128 points d’arrêts, répartis dans les 13 communes de l’agglomération (plus de 138 000 habitants). En 2012, la régie des transports qui gère Vitalis a transporté 14,8 millions de voyageurs, soit une augmentation de 3,5 % par rapport à l’année précédente.
L’autre volet de politique des déplacements repose sur le développement de la marche (grâce à des aménagements piétons) et du vélo. Avec 468 vélos électriques, l’agglo possède le premier parc de France. Ils sont disponibles, comme les 250 vélos classiques, en location moyenne et longue durée (journée, semaine, mois), dans deux stations : l’une à la gare, l’autre à l’université, les étudiants formant les utilisateurs les plus fréquents.
En cette fin d’année, le 21 décembre, le Grand Poitiers inaugurera un projet très emblématique de sa politique : le viaduc Léon-Blum. Cet ouvrage d’art, qui remplacera la passerelle des Rocs, permettra de relier l’avenue de Nantes, près de la gare SNCF et le boulevard de Solférino, franchissant les voies ferrées presque au-dessus de la gare pour rejoindre le plateau où se situe le centre-ville historique. Très design, le viaduc a été élargi (passant de 5 à 15 mètres de large) mais pas pour les voitures : il ne verra en effet circuler que des bus, des vélos et des piétons, dans les deux sens. Pas moins de trois lignes de bus l’emprunteront. Mais celui-ci est surtout destiné à accueillir le futur BHNS prévu en 2017. Une station-gare y sera installée.
On voit que les transports et la mobilité sont des sujets qui suscitent l’intérêt dans le Grand Poitiers. Il suffit de lire les propositions des candidats aux municipales, en la matière. La gratuité pour une, et deux téléphériques pour un autre. Cela fait au moins deux idées très ambitieuses.
    

Yann Goubin

Les points forts

– Une augmentation de fréquentation des bus de 3,5 %
– Un très important parc de vélos électriques, le double des « classiques »
– Un viaduc réservé aux modes doux
– Un projet de BHNS (2017)

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