Jean Bernadet, président de TSO : « Nous allons nous projeter sur l’après-2017 »

Pour TSO, 2017 va être une année délicate. Il s’agit de la dernière de ce marché actuel des suites rapides et la société, associée à Colas Rail, n’a pas été retenue pour le marché suivant. « C’est un coup dur, mais ça n’est pas catastrophique. Ça l’aurait été il y a dix ans lorsque nous étions monochantier », admet Jean Bernadet, son président. Depuis cette époque, elle s’est en effet beaucoup diversifiée. Dans la sécurité ferroviaire avec les formations de personnels, dans les opérations lourdes de régénération caténaire. Elle a régionalisé ses activités dans des travaux moins mécanisés avec des antennes plus proches des clients. Elle est bien présente aussi à l’international. Une multiplicité qui permet à TSO et ses filiales de lisser son chiffre d’affaires annuel d’environ 400 millions d’euros, dont la seule activité suite rapide représente près de 30 millions. « Nous allons devoir garder la motivation de notre personnel en essayant donc de nous projeter sur l’après-2017. Avec des possibilités de se positionner sur les marchés de suite rapide 2018 qui assureront la jonction entre l’ancien et le nouveau marché pluriannuel, certains chantiers ne démarrant en effet qu’en milieu d’année. » TSO, qui souhaite coûte que coûte conserver son expertise et garder son savoir-faire dans ce domaine, fonde aussi beaucoup d’espoir sur l’appel d’offres concernant la suite rapide 4 mixte LGV/lignes classiques, déclaré infructueux une première fois, qui doit bientôt ressortir sous une autre forme. Dans le cadre du plan Vigirail, elle a aussi deux marchés d’appareils de voie sur l’Atlantique et sur Paris ...