Régénération des voies LGV : 145 millions d’euros en 2017

Très circulées, les lignes à grande vitesse (LGV) nécessitent depuis plusieurs années de grandes opérations de renouvellement de leurs constituants : les rails, les traverses, le ballast, les appareils de voie, les appareils de dilatation installés au niveau des ouvrages d’art. « Nous essayons désormais de ne plus parler de LN, lignes nouvelles. Car cela véhicule l’image que la ligne n’est pas ancienne et qu’il n’y aurait donc rien à faire dessus », explique Yohan Devautour, coordinateur Régénération LGV au sein de SNCF Réseau. Or, à l’image du réseau classique, de lourdes interventions sont menées depuis plusieurs années. Témoin, ce budget de 145 millions d’euros qui va y être consacré en 2017. Il avait atteint 130 millions en 2016, soit un peu moins que les prévisions initiales, avec un programme achevé en temps et en heure. Il se montait à 136 millions d’euros l’année précédente. Associée à TSO, la société Meccoli, adjudicatrice du marché 2015-2021 de remplacement d’appareils de dilatation sur la LGV Méditerranée, en a changé 12 en 2015, autant en 2016 et un nombre identique est prévu en 2017. Sur la LGV Atlantique (LGV2), le même groupement a procédé en 2016 à la substitution de quatre appareils de voie, les derniers travaux s’étant achevés en décembre. Sur cette même ligne, cette année il doit remplacer trois appareils, dont les deux de la bifurcation de Courtalain qui marquent la fin du tronc commun Atlantique et séparent les branches ouest en direction du Mans (mise en service en septembre 1989) et sud-ouest vers Tours (septembre 1990). Des opérations de très grande envergure qui vont être menées en avril-mai, soit moins de trois mois avant la ...