Ligne 16, le faux départ
08 Oct 2021
Grand Paris Express , JO , métro , Travaux
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Article présent dans le dossier : Grand Paris Express, les défis du calendrier
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La 16 devait assurer la desserte du pôle olympique en Seine-Saint-Denis. Aujourd’hui disqualifiée, sa mise en service est reportée de deux ans.
La ligne 16 (avec une antenne de la 17) a bien failli être la première du GPE à recevoir des voyageurs. Les organisateurs des Jeux l’avaient effectivement promis lors de la candidature parisienne, avec une desserte du pôle de presse et du village olympique au Bourget. La réalité du terrain combinée à la crise sanitaire en ont décidé autrement. La ligne de 29 km entièrement en tunnel reliera à terme Saint-Denis-Pleyel à Noisy-Champs, desservant dix gares dont huit en correspondance. Elle traversera 16 communes sur trois départements. Les trains de 54 m, de type Alstom Metropolis alimentés par caténaire, transporteront 200 000 voyageurs par jour.
Le chantier est divisé en trois lots, le premier (en commun avec la 17) comprend la section entre Saint-Denis-Pleyel et Le Blanc-Mesnil avec quatre tunnels sur 19,3 km et 600 m de tranchée auxquels s’ajoutent les gares et les ouvrages annexes. Il est attribué à Eiffage Génie civil avec Razel Bec, Eiffage Rail, TSO et TSO Caténaires pour un montant de 1,84 Md€.
Le lot 2 entre la gare du Blanc-Mesnil et Clichy-Montfermeil comprend 11,1 km de tunnel forés par deux tunneliers, une antenne vers le centre de maintenance d’Aulnay, le génie civil de quatre gares, et 11 ouvrages annexes. Il est attribué à Salini Impregilo pour un montant de 718 M€.
Le dernier lot de Clichy-Montfermeil à Noisy-Champs ...
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Retrouvez le dossier Grand Paris Express, les défis du calendrier dans le magazine VR&T n°652
