« La route 5G sera évolutive, communicante et résiliente au changement climatique »

Après le chemin, la voie pavée romaine, la chaussée « revêtue » et l’autoroute, nous emprunterons peut-être un jour la route de cinquième génération, la R5G, celle induite par le smartphone et les services. Entretien avec Nicolas Hautière, chercheur à l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux (Ifsttar) et directeur du projet route 5G.

Ville, Rail & Transports. Le modèle autoroutier a vécu, pourquoi la route 5G ?

Nicolas Hautière. L’objectif est de faciliter la mobilité du futur en répondant aux besoins des déplacements du XXI^e siècle. La R5G est portée par l’Ifsttar, c’est la version française de l’initiative européenne Forever open road (FOR) dont l’objectif est de développer une nouvelle génération de route : évolutive, automatisée, communicante, et résiliente au changement climatique. Avec, d’ici à 2020, des démonstrateurs de route solaire, électrique, dépolluante, recyclée ou connectée. Une route à la fois plus avancée technologiquement et industrialisable par les acteurs du secteur, leur permettant d’adopter ces disruptions technologiques tout en surmontant les contraintes auxquelles ils doivent faire face.

VRT. Nous sommes en 2019, ces démonstrateurs existent ?

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