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Alstom-Siemens : manœuvres de la dernière chance

Gare de l'Est - Paris ICE et TGV

© Pascal Riffaud - Photorail

Le 28 janvier, l’organisation Allrail qui regroupe de nouveaux entrants sur les réseaux ferroviaires européens (MTR, Westbahn, NTV, Trainline, etc.) est montée au créneau. L’association, opposée à la fusion, « s’alarme d’entendre des responsables politiques de puissants Etats de l’Union européenne faire pression sur la commissaire européenne à la Concurrence ». Et demande que l’on se fonde pour évaluer le marché de l’industrie ferroviaire sur « le court et moyen terme et qu’on ne spécule pas sur le futur, à 20 ou 30 ans ». Bruno Le Maire est visé. Le ministre français de l’Economie a estimé ce dimanche que « plus rien ne s’oppose » à la fusion, après avoir déclaré précédemment qu’un veto serait « une erreur économique et une faute politique ».

Les derniers propos de Bruno Le Maire saluent de nouvelles propositions faites à la Commission européenne. Alstom et Siemens ont retouché leur projet de réponses aux griefs du 12 décembre dernier. Dans un communiqué du 28 janvier, les deux partenaires déclarent qu’ils « ont continué le dialogue avec la Commission et ont décidé de modifier ces remèdes afin de répondre aux inquiétudes exprimées lors du retour du “market testing” ». Le nouvel ensemble de remèdes, selon le communiqué, « préserve les fondamentaux économiques et industriels de la transaction – l’ordre de grandeur en termes de chiffre d’affaires communiqué précédemment (c’est-à-dire environ quatre pour cent du chiffre d’affaires de l’entité combinée) reste inchangé ». L’ensemble du lot « de concessions désormais proposé répond à tous les problèmes soulevés », a indiqué à l’AFP l’une de ses sources, affirmant « qu’il y avait des repreneurs pour toutes les activités que les groupes comptent céder ». Parmi les concessions nouvelles, on évoque encore l’allongement de la durée de licences accordées à d’autres industriels.

La conclusion du communiqué d’Alstom et Siemens est aussi peu optimiste que précédemment : « Il n’y a toujours pas de certitude que le contenu de cette proposition sera suffisant pour répondre aux préoccupations de la Commission. »

La commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager a d’ailleurs accueilli froidement les nouvelles propositions, remarquant qu’elles intervenaient « bien au-delà des délais habituels ».

Rappelons que les préoccupations de la commissaire à la Concurrence sur l’impact de la fusion sont partagées par les régulateurs belge, britannique, espagnol et néerlandais, rejoints, selon la Frankfurter Allgemeine Zeitung par le régulateur allemand le 14 janvier. La Commission doit rendre son verdict d’ici le 18 février mais on s’attend à ce que la décision intervienne le 6. Sauf coup de théâtre.

Même si elle est démentie par les principaux intéressés, une rumeur dont Le Figaro a fait état continue de courir. Le retrait. Plutôt que de se voir infliger un camouflet, Alstom et Siemens soutenus par les Etats allemand et français, pourraient retirer leur proposition. En espérant que, dans un contexte économique mondial inquiétant, la commission qui succédera à celle que préside Jean-Claude Juncker, épaulée par un nouveau Parlement, ait des vues différentes sur les questions de concurrence, d’industrie et de marché mondial.

F. D.

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