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Un défi pour les constructeurs : alléger les équipements à bord

06 Oct 2009

constructeur , Ecomobilité

Mis à jour le 23 mai 2017

L’enjeu énergétique concerne aussi des constructeurs qui se penchent sur la question Chauffage, climatisation, girouettes, écrans vidéo, palette rétractable pour l’accès des PMR… autant d’équipements désormais courants qui nécessitent une alimentation électrique, alourdissent le véhicule, engendrant par là même une surconsommation. La climatisation à elle seule, c’est déjà +10 à 15 % de gazole consommé. « Quelques autorités organisatrices reviennent en arrière avec la clim, car ce n’est pas une fausse économie que de s’en passer, d’autant qu’il existe des technologies moins gourmandes en énergie qui procurent une sensation de fraîcheur », note Philippe Fénart, directeur des achats, de la maintenance et du parc chez Keolis. Ces véhicules de plus en plus sophistiqués, dotés de davantage d’équipements embarqués engendrent une course effrénée à l’allégement des bus. « C’est un grand chantier pour lequel nous attendons beaucoup d’innovations de la part des industriels », assure de son côté Georges Despaignes, responsable de la filière production au département innovation, métiers et produits de Transdev. Autre exemple : la généralisation du plancher bas intégral. Le moteur étant à l’arrière des bus, on doit mettre des renvois d’angle entre le moteur et la transmission, toute une « tringlerie » qui augmente la consommation de carburant. Et pour alléger, tout est bon. « Avec Connexxion, les industriels néerlandais ont proposé un nouveau type de pneus qui peut minorer la consommation de 4 %, nous l’avons vérifié auprès d’un laboratoire allemand », poursuit-il. De son côté, Philippe Fénart cite des essais de ralentisseurs ultralégers : alors qu’un système classique pèse de 250 à 450 kg, ces ralentisseurs feraient gagner jusqu’à 100 kg. « Par ailleurs, nous bridons parfois les autocars interurbains à 90 km/h afin d’éviter des couples de fonctionnement très gourmands », ajoute-t-il. Enfin, pour l’alimentation des girouettes indiquant la destination du bus, des solutions de panneaux solaires sont testées à Rennes. « On n’évacue aucune technologie avant de l’avoir testée, même si elle paraît au départ peu réaliste ! souligne le directeur des achats de Keolis. Puisque nous sommes dans un secteur de technologie de pointe, cela permet des partenariats avec des laboratoires de recherche, des équipementiers pour tester des innovations. » Fort heureusement, car sinon combien consommeraient les véhicules dernier cri ? « Il y a vingt ans, les bus faisaient du 35 l au 100 km. Aujourd’hui, ils consomment 42 à 45 l, poursuit-il. A iso-périmètre, ils seraient plus économes aujourd’hui, mais on les a dotés de tellement d’équipements… »
 

Cécile NANGERONI

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