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Une amende de 200 000 euros par jour pour le S-Bahn berlinois

Mis à jour le 23 mai 2017

Malgré les promesses d’un hiver « sans encombre », la DB s’est laissée surprendre par la neige et la chute brutale des températures. Conséquence : un service chaotique sur l’ensemble du réseau de trains urbains de la capitale allemande. Le Sénat menace aujourd’hui de résilier le contrat d’exploitation qui le lie à la compagnie. Les mois se suivent, mais les perturbations demeurent sur le réseau de S-Bahn à Berlin. L’arrivée de la neige et les températures négatives ont pris de cours la compagnie qui a encore réduit son service. Malgré ses promesses d’un « hiver sans encombre », 110 rames n’ont pas supporté le changement de météo et ont dû être rapportées de toute urgence à l’atelier.

Conséquence sur les quais : des trains plus courts et donc bondés. Sur certaines lignes, la fréquence de circulation a même divisé par quatre : les trains circulent toutes les 20 minutes seulement.

Autre problème, le mauvais état du réseau qui n’a pas résisté au gel : dès le premier coup de froid, 69 aiguillages sont tombés en panne sur les 1 000 que compte la capitale allemande. En cause selon le Sénat : la course aux économies engagée par la Bahn qui n’a pas réalisé la maintenance nécessaire.

Du coup, la compagnie s’expose à de nouvelles amendes : 200 000 euros par jour, sous forme d’une retenue sur les subventions d’exploitation qui lui sont versées. Au total cette année, les pénalités se chiffrent à 52 millions d’euros, soit près d’un quart des aides. Une enveloppe qui sera reversée à la compagnie semi-publique BVG, gestionnaire des métros et bus berlinois.

Et ça n’est pas tout : le Sénat vient d’adresser à la Bahn un « rappel à l’ordre » officiel. Cette procédure pourrait déboucher sur le versement de dommages et intérêts voire sur la résiliation du contrat qui lie l’opérateur à la capitale allemande jusqu’en 2017.

« La neige n’est pas un phénomène inhabituel en décembre, la DB n’a aucune excuse », s’indigne-t-on à Berlin. La Bahn va aussi devoir s’expliquer : la direction est convoquée en haut lieu et doit présenter d’ici le 5 janvier des mesures concrètes afin de redresser la barre.

La polémique n’épargne pas non plus le ministre fédéral des Transports. Peter Ramsauer a décidé de réclamer des dividendes à la DB, à hauteur de 500 millions d’euros par an, jusqu’en 2014. Une cagnotte qui serait mieux utilisée dans le renforcement de la flotte et des infrastructures, estime l’opposition.

La Bahn de son côté affirme tout mettre en œuvre pour « stabiliser le trafic et limiter les désagréments pour les passagers ». Malgré les injonctions de plusieurs responsables politiques locaux, la compagnie se refuse en revanche à indemniser les usagers, sous quelque forme que ce soit.

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