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Branle-bas de combat pour sauver Railenium

27 Fév 2017

Mis à jour le 23 mai 2017

Xavier Bertrand n’a pas mâché ses mots. À Crespin, le 22 février, le président des Hauts-de-France, en accueillant Valérie Pécresse, s’est félicité des commandes de trains passées par l’Ile-de-France (voir dans cette même Lettre). Et de leur effet sur l’emploi. Mais c’était aussi l’occasion d’envisager l’avenir. Souhaiter la création d’un « Airbus » ou d’un « Toulouse du ferroviaire » qui passe par un rapprochement Alstom-Bombardier. Et, sujet moins connu, s’inquiéter de l’avenir de l’Institut de recherche et technologie (IRT) Railenium. « Est-ce qu’on y tient ? Que veut-on faire ? Les constructeurs et la SNCF y vont-ils ensemble ? Et si oui, combien mettent-ils ? Et quand ? » La question se pose aussi pour la boucle d’essai ferroviaire, sujet associé à Railenium.
Il y a urgence. Railenium est l’un des huit IRT issus du programme des Investissements d’avenir, qui bénéficient d’un fonds de 2 milliards d’euros. Une évaluation de Railenium a été réalisée en 2016 par l’Agence nationale de la recherche (ANR). Constat très sévère. Louis Schweitzer, Commissaire général à l’investissement, qui a la haute main sur les IRT, a regretté en novembre l’absence de feuille de route claire pour la plateforme d’innovation ou de projet concret en ce qui concerne le centre d’essai associé. Et demandé de plus grands investissements de la part d’un grand opérateur national public et des partenaires. Faute de quoi les subsides publics pourraient s’arrêter.
L’Etat a accordé un délai, mais il faut mettre l’IRT en ordre de marche au plus vite. Yves Ramette, ex-patron de SNCF Réseau en Île-de-France, devenu en 2016 président de Railenium en même temps que du pôle de compétitivité I-Trans, a adressé le jeudi 23 février une lettre à toutes les parties prenantes de l’IRT. Les enjeux y sont exprimés sans détour : « Nos échanges en cours doivent maintenant nous permettre de construire avec tous les partenaires de la filière ferroviaire une vision partagée des ambitions que doit porter Railenium et des ressources projet à y affecter. Faute de quoi, le CGI nous demandera de trouver une sortie en douceur de ces outils pour garantir le bon usage des fonds publics. »
Pourquoi Railenium a-t-il tant de mal à trouver sa voie ? L’idée a d’abord été portée par Hubert du Mesnil, alors président de RFF. Il s’agissait d’un Institut de recherche centré sur l’infrastructure. La guéguerre entre RFF et SNCF n’était peut-être pas favorable au développement du projet. Ce qui ne l’a pas empêché de devenir pharaonique, avec un centre d’essais tout neuf et multifonction (infrastructure, système, matériel roulant)… revenant à 400 millions d’euros. Ce qui rappelle le projet de boucle d’essais ferroviaire, évalué à 300 millions. Elle aussi prévue dans la région, soutenue par l’ancien président du Nord-Pas-de-Calais, Daniel Percheron, elle n’a jamais vu le jour.
Depuis la première convention signée entre l’IRT Railenium et l’Etat, le projet de centre d’essais a été revu à la baisse. Il coûterait aujourd’hui entre 50 et 100 millions d’euros. Il s’appuierait sur des infrastructures existantes et recourrait largement à la simulation numérique.
Mais, pour assurer l’avenir de l’IRT, il faut que les partenaires veuillent clairement avancer. Selon un observateur, c’est le cas de SNCF Réseau. Mais le principe d’une plateforme d’innovation commune, c’est le partage. On trouve dans les partenaires de l’IRT Bouygues, Alstom, Thales, British Steel, Sateba, Vossloh, Ansaldo STS, d’autres encore. Tout le monde n’a pas envie forcément de mutualiser les moyens et les ressources humaines. Surtout quand on est en position dominante.
Yves Ramette a mis au pied du mur l’ensemble des partenaires. En leur demandant des engagements sur les programmes de recherche permettant de faire vivre l’IRT. Il s’apprête de plus à revoir la gouvernance, avec une « mutualisation de ressources et de compétences avec le pôle I-Trans ». Et à nommer un successeur au directeur général de Railenium, Jean-Marc Delion, ancien DGD de RFF. Objectif : pouvoir signer une nouvelle convention avec l’Etat d’ici l’été 2017. Pour assurer l’avenir d’une plateforme dont, selon les professionnels, la filière ferroviaire a absolument besoin.
F. D.

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