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Iosis se fond dans Egis

Mis à jour le 23 mai 2017

Un an après la prise de participation d’Egis dans Iosis, les deux sociétés passent à la vitesse supérieure et fusionnent en un seul groupe. Premier groupe d’ingénierie de la construction en France, seul français présent parmi les dix premiers en Europe, et les vingt premiers au monde, le groupe prend le nom d’Egis et s’ouvre à l’actionnariat des cadres et dirigeants. Egis et Iosis forment désormais un seul groupe pesant 815 millions d’euros. Un an après la prise de participation de 34 % d’Egis dans Iosis, la deuxième étape a été vite franchie. Le groupe est en mesure de répondre à tous les projets de villes nouvelles, de quartiers nouveaux ou à rénover, en alignant des compétences pluridisciplinaires en infrastructures, en transports, en bâtiments, en hydraulique, en architecture ou métiers du paysage. Pour Bernard Boyer, président d’Iosis, qui va se retirer, on apporte ainsi « la réponse aux défis de la densité durable, et cela rapproche enfin les infrastructures des bâtiments ».
Nicolas Jachiet, directeur général d’Egis, confirme : « On avait mis en avant, en nous rapprochant, le développement durable et les territoires. On a découvert de beaucoup plus nombreux points de rapprochement. On avait imaginé de créer une filiale commune. On avait sous-estimé la volonté des équipes de travailler ensemble. » Volonté d’autant plus simple à mettre en œuvre que, rappelle Bernard Boyer, « Iosis avait zéro infra et Egis zéro bâtiment. Il y a parfaite complémentarité, ce qui veut dire que la fusion ne cause aucun problème social ».

Pour Nicolas Jachiet, « Egis et Iosis créent un groupe unique selon un mode capitalistique inédit ». En effet, alors que la Caisse des dépôts était actionnaire à 100 % d’Egis, tandis qu’Iosis était détenu par ses cadres référents, la fusion des deux groupes se fait sous une forme mixte. La Caisse devrait détenir 77 % du nouvel ensemble, les 23 % restant étant détenus par une entité appelée Iosis Participations dans laquelle on retrouvera, début 2011, la centaine de cadres et dirigeants d’Iosis, ainsi que quelque 300 cadres et dirigeants d’Egis qui jusqu’à présent n’avaient pas pris part au capital. Or, comme le rappelle Nicolas Jachiet, « il y avait déjà la volonté chez notre actionnaire d’ouvrir le capital aux cadres et salariés ». En un deuxième temps, un fonds commun de placement devrait permettre aux salariés de rentrer dans Iosis Participations.

Nicolas Jachiet devient directeur général du nouvel ensemble. Le groupe emploie 10 000 personnes en tout (compte tenu d’autres métiers comme l’exploitation ou le montage de projet), 6 500 dans la seule ingénierie.

En 2009, 57 % du chiffre d’affaires d’Egis ont été réalisés à l’international, et 20 % de celui d’Iosis. Le nouveau groupe se retrouve aujourd’hui avec une part de 50 % à l’international et vise dans cinq ans une part de 60 % d’un chiffre d’affaires qui devrait alors atteindre 1,2 milliard d’euros.

Egis est aujourd’hui présent dans une centaine de pays, présence qui va de la gestion d’un projet à des filiales comme Egis India (800 personnes). Leader français de l’ingénierie de la construction, atteignant une taille respectable sur le marché mondial, le groupe entend jouer un rôle aux avant-postes de l’exportation : « Si les Français ne sont pas là dès le stade des spécifications, ils ne seront pas ailleurs », jugent les deux dirigeants. Enfin, si l’internationalisation des compétences par une présence sur le marché mondial permet au groupe d’ingénierie des « retours France », dans l’autre sens, la participation aux grands projets hexagonaux est une carte de visite quasi indispensable pour exister sur les marchés mondiaux. D’où la vigilance d’Egis sur le sujet du Grand Paris, référence qui sera « très demandée à l’international ».   

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