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Tarification : exploitants et élus enfin sur la même ligne

20 Déc 2013

Financement

Mis à jour le 23 mai 2017

Le modèle économique du transport public se dégrade  depuis plusieurs années.?Une solution? Augmenter les tarifs. On prend les mêmes et on recommence ! Fin 2011, aux Rencontres nationales du transport public (RNTP) de Strasbourg, l’UTP parlait d’un modèle économique à bout de souffle. L’union patronale venait de faire réaliser une étude qui avait permis de dégager sept leviers d’action pour rétablir l’équilibre économique du système. Deux ans après, elle a totalement rallié le GART à sa cause.
Il faut dire que les finances des collectivités territoriales sont exsangues. Dans l’intervalle, les deux organisations ont aussi fait un tour de France des réseaux. Résultat : la publication conjointe d’un fascicule détaillant les mêmes sept leviers, assorti de 40 recommandations qui ont servi de fil conducteur aux débats des RNTP de Bordeaux, du 27 au 29 novembre.
Constat : la hausse des dépenses est notamment due à l’extension continue des PTU, donc des dessertes de zones peu urbanisées, conjuguée au tassement des recettes, alors même que la fréquentation a crû de 25 % en dix ans. Principal levier envisagé : l’augmentation des titres de transport, dont le prix en euros constants a baissé en moyenne de 4 % pour le ticket unitaire, et de 7 % pour l’abonnement depuis 1999.
Autorités organisatrices et exploitants s’expriment l’unisson : « La hausse du prix des titres doit suivre l’évolution des coûts. Il faut adapter les prix aux évolutions de l’offre. » Ils recommandent aussi « une homogénéisation des tarifications sociales » et « d’étudier la mise en œuvre d’une tarification solidaire basée sur les revenus du foyer ». Les autres leviers touchent à l’aménagement urbain, aux politiques de stationnement ainsi qu’à l’offre – amplitude horaire, fréquence, régularité… Des thématiques qui font désormais consensus, même si une idée émerge, celle de « la hiérarchisation de l’offre », de « la segmentation des lignes pour apporter la réponse modale adaptée à chaque fois », défendue notamment par le président de Keolis, Jean-Pierre Farandou.?
Et pour enfoncer le clou, les professionnels mettent le holà aux idées reçues : non, une hausse des tarifs ne ferait pas fuir les clients ! Jean-Marc Janaillac, patron de Transdev et président de l’UTP l’affirme : « Ce qui incite à utiliser les transports collectifs, c’est la qualité du service. Pas le prix. »     
 

C. N. et M.-H. P.
 

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