Le décret fixant les premiers « budgets carbone » de la France à horizon 2028 et demandant un effort important aux secteurs du bâtiment, aux transports ou au secteur des déchets, a été présenté le 18 novembre en Conseil des ministres.
Le décret arrête ainsi les trois premiers « budgets carbone », c’est-à-dire les plafonds nationaux d’émissions de gaz à effet de serre (GES), pour les périodes 2015-2018, 2019-2023 et 2024-2028. Alors que les émissions de GES ont atteint 492 millions de tonnes équivalent CO2 en 2013, le texte prévoit de les ramener à 358 millions de tonnes en moyenne par an pour la période 2024-2028.
Pour l’année 2028, les émissions devront être tombées à 343 millions de tonnes d’équivalent CO2, selon la stratégie nationale bas carbone adoptée lors de ce Conseil des ministres. Le transport en particulier, actuellement le plus gros contributeur aux émissions de GES, devra réduire ses émissions de 29 % à l’horizon du troisième budget carbone. Pour cela le gouvernement table sur l’amélioration de l’efficacité énergétique des véhicules, l’évolution des habitudes de mobilité et le développement du fret ferroviaire.
Il y a 5 jours - Philippe-Enrico ATTAL
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