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Faux départ pour Keolis dans la Ruhr

30 Déc 2009

Keolis , Exploitant

Mis à jour le 23 mai 2017

Problème pour l?opérateur français sur le réseau « Maas-Rhein-Lippe » : les trains qu?il espérait mettre en service n?ont pas reçu l?agrément de circulation. En attendant, la compagnie doit sous-traiter à grands frais une partie des liaisons à la DB Keolis pensait avoir fait le plus dur il y a deux ans, en remportant un appel d’offres très convoité dans la Ruhr. Mais c’est la reprise d’exploitation du réseau « Maas-Rhein-Lippe » qui lui donne du fil à retordre. Les rames flambant neuves d’Eurobahn, la marque en Allemagne de la compagnie française, auraient dû circuler le 13 décembre sur deux lignes régionales autour de Düsseldorf et de Dortmund. Des liaisons jusqu’ici opérées par la Deutsche Bahn. Mais sur les 18 rames que Keolis prévoyait de mettre en service, seulement quatre avaient reçu le jour dit l’autorisation de circuler. Les autres sont bloquées, jusqu’à ce que l’administration ferroviaire fédérale (EBA) leur délivre le certificat. Conséquence, le dimanche 13 décembre, l’opérateur a dû se résoudre à annuler tous les trains prévus sur l’une de ses franchises. Le lendemain, un plan de secours est improvisé dans l’urgence. Le français doit revoir fortement à la baisse la fréquence des trains et sous-traiter une partie des trajets à… la Deutsche Bahn. Pour les 25 000 passagers qui chaque jour empruntent ce réseau, cette solution de rechange implique des désagréments en cascade, notamment avec les correspondances. « C’est une catastrophe », reconnaît un porte-parole de l’opérateur. Michel Bleitrach, le président de Keolis, préfère parler de « début difficile» dû « à un problème rencontré par le fournisseur de matériel, à qui les rames ont été commandées il y a deux ans ».?Il précise que, sur les deux lignes de la Maas – Rhein – Lippe, la desserte  Düsseldorf – Dortmund, au nord, recevra le renfort de rames Stadler déjà acquises pour le réseau voisin du Hollweg, qu’il exploite depuis un an.?Pour la desserte du sud, c’est la Deutsche Bahn qui apportera son aide, indispensable jusqu’à ce que les rames Flirt de Stadler, qui ont fini de passer les tests le 13 décembre, aient reçu le certificat de l’EBA. Keolis n’est pas la seule à avoir manqué son entrée. En Bavière, la Berchtesgadener Landbahn a connu les mêmes déboires. Les  deux compagnies devaient faire circuler des trains Flirt de Stadler. C’est une une norme de sécurité émise récemment par l’EBA qui n’a pas permis au constructeur de faire homologuer son matériel dans les temps impartis. « Cette nouvelle exigence a été formulée en octobre, déplore une porte-parole du constructeur suisse. Le délai était trop court. Tous les constructeurs ont rencontré des problèmes. » De fait, Bombardier prévoit un retard de 6 mois dans la livraison des « Talent 2 ». Une maigre consolation pour Keolis, qui devra peut-être attendre jusqu’en mars avant d’assurer un service complet. Ces mésaventures pourraient lui coûter cher. L’opérateur doit payer les prestations de secours de la Bahn et encourt d’éventuelles pénalités sous forme de retenues sur les subventions versées par l’autorité ferroviaire VRR, gestionnaire du réseau. Eurobahn a également engagé des discussions avec Stadler pour voir « quelle suite donner à l’affaire ». En clair, pour le faire participer à ces dépenses supplémentaires. « C’est notre quatrième reprise d’exploitation, jusqu’ici, nous n’avions jamais rencontré la moindre embûche », regrette l’opérateur.
 

Antoine HEULARD

ENTREPRISES, PROJETS ET RéGIONS COncernés

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