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Ferrovie dello Stato prépare son offensive en Europe

30 Juin 2010

Exploitant

Mis à jour le 23 mai 2017

Le groupe public italien promet des surprises cet été sur le marché européen. Outre la France, les Italiens s?intéressent à l?Europe centrale et du Nord « Cet été, il y aura des surprises sur le marché étranger pour Ferrovie dello Stato », c’est ce qu’a affirmé début juin Mauro Moretti, directeur général du groupe public italien de transport ferroviaire. Ce dernier confirme ainsi que l’Italie ambitionne de marquer rapidement des points hors de la Botte. Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Grande-Bretagne : selon le quotidien économique Il Sole 24 Ore, Trenitalia s’intéresserait à de nombreux marchés ferroviaires. La France, qui s’est ouverte à la concurrence en décembre, reste néanmoins sa cible privilégiée. Ainsi, en avril, Mauro Moretti assurait que son groupe comptait toujours faire circuler des trains italiens dans l’Hexagone dès l’été 2010, en s’associant avec le groupe français Veolia. La compagnie italienne, qui aimerait assurer deux allers et retours quotidiens Paris – Milan et Paris – Gênes [ces trains s’arrêteraient dans six gares françaises, Chambéry, Modane, Avignon TGV, Aix-en-Provence TGV, Marseille et Nice, NDLR], a pourtant pris beaucoup de retard dans ce dossier. Et si l’Italie et la France ont signé une « pax ferroviaria » afin de coopérer dans la libéralisation de leur marché, la tension perdure, l’homologation du matériel roulant italien n’étant toujours pas réglée. L’arrivée de Trenitalia en France durant la période estivale semble donc plus que compromise, selon les observateurs. Mais Ferrovie dello Stato a d’autres projets que la conquête du territoire français. Le groupe italien regarde pour l’instant vers l’Europe centrale et du Nord. « Une société comme la nôtre, pour se développer, ne peut que s’attaquer au marché européen », explique Mauro Moretti. Se félicitant d’avoir des comptes dans le vert, Ferrovie dello Stato a aussi besoin de lancer cette offensive européenne au plus vite, alors que le groupe va voir débarquer sur son territoire un premier concurrent. NTV, compagnie ferroviaire privée italienne dont la SNCF détient 20 %, va démarrer son offre commerciale en septembre 2011 et desservira neuf villes de la péninsule.
 

Eléonore KERN

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