fbpx

Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Recevez chaque mercredi
le sommaire de notre LETTRE CONFIDENTIELLE
et soyez informé des dernières actualités essentielles
de la mobilité et des transports.

Je valide !
Inscrivez-vous
ou connectez-vous
X
X

X

Recevoir des contenus similaires

Sélectionnez la catégorie ci-dessous pour être alerté(e) dès qu’un article évoquant ce sujet est publié sur notre site.

X

RAJOUTER A MON PORTE DOCUMENT

Sélectionnez un dossier :

Créer un nouveau dossier

La Bahn se résout à changer les essieux de ses ICE

03 Mar 2009

Deutsche Bahn , Exploitant , train

Mis à jour le 23 mai 2017

Des doutes planent sur la fiabilité des trains à grande vitesse de la DB, contraignant la compagnie à des contrôles plus fréquents de son matériel Les essieux des ICE souffrent-ils d’un défaut de fabrication ? La question hante la DB depuis plus de sept mois et le déraillement de l’un de ses trains à grande vitesse de type ICE 3, suite à la rupture inexpliquée d’un essieu.
Survenu l’été dernier alors que le convoi roulait au pas, l’accident n’a fait aucune victime. Mais la compagnie prend l’affaire très au sérieux. D’autant que quelques mois plus tard une fissure est découverte sur l’essieu d’un autre engin lors d’un contrôle de routine. Cette fois-ci, c’est un ICE de type T (pendulaire) qui est concerné. Depuis ces événements, la Bahn réclame aux constructeurs des garanties sur la sécurité de son parc. Sans réel succès. Résultat, elle semble aujourd’hui décidée à prendre le taureau par les cornes. « De mon point de vue, il est établi que les essieux d’une partie de notre parc doivent être changés, affirme Hartmut Mehdorn à l’édition dominicale du Frankfurter Allgemeine Zeitung. Nous demandons aux industriels, à commencer par Siemens, d’élaborer un programme de remplacement [des essieux], et ce le plus rapidement possible. Dans l’intérêt de nos clients, nous ne devons pas perdre de temps. » Combien de trains seront concernés ? Le patron des chemins de fer allemands ne donne pas de détail. Mais, selon toute vraisemblance, les nouveaux essieux construits dans un acier plus robuste sont destinés aux ICE 3 et T, les deux modèles sur lesquels des problèmes sont apparus, soit un potentiel de 130 trains. Pas de détail non plus sur le coût de cette vaste opération qui pourrait s’étaler sur deux ans. En janvier, Hartmut Mehdorn avait déjà évoqué le possible recours à une telle mesure, qu’il chiffrait à l’époque à « plusieurs centaines de millions d’euros ».  
Autre question épineuse : qui va régler la facture ? Des tractations ont lieu actuellement entre l’opérateur et les constructeurs : Siemens, mais aussi Alstom et Bombardier, qui ont fourni des pièces, sont sous pression. A plusieurs reprises ces derniers mois, la Bahn a menacé de leur réclamer des dommages et intérêts. Et on imagine mal la compagnie lâcher du lest aujourd’hui. Car ces mésaventures lui ont donné du fil à retordre. Depuis l’automne dernier, l’autorité ferroviaire fédérale (EBA) impose à la DB des contrôles plus fréquents de son matériel roulant. Les ICE 3 et T sont rappelés dans les ateliers respectivement tous les 60 000 et 30 000 km, quand les constructeurs conseillaient une vérification après 300 000 km. « Cette solution n’est pas acceptable, nous ne pouvons pas fonctionner durablement comme cela », se lamente une porte-parole du groupe. Le plan de circulation de la Bahn est en effet passablement perturbé par ces nouvelles contraintes. Sur certains trajets, des trains Inter City moins rapides doivent régulièrement prendre le relais des ICE manquant à l’appel. La DB, qui doit jongler avec la disponibilité de son matériel, n’espère pas un retour à la normale avant la mi-juin, avec trois mois de retard sur le calendrier initial. En attendant d’installer de nouveaux essieux sur ses engins à grande vitesse, l’opérateur s’est résigné à investir dans huit nouveaux centres techniques pour augmenter la cadence des opérations de contrôle.
 

Antoine?HEULARD

réagissez à cet article

Accédez à l’espace débat