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Les Espagnols visent aussi le nord

09 Déc 2008

Exploitant

Mis à jour le 23 mai 2017

La CFT bat Keolis à Sète, devrait ravir Amiens à Veolia, et lorgne sur La Roche-sur-Yon Sa dénomination légèrement surannée n’empêche pas la Corporation française de transport (CFT) d’être le petit transporteur urbain qui monte en ce moment. Entre 2008 et 2009, cette entreprise au capital détenu par le groupe familial espagnol Subus – qui exploite les transports d’Alicante, fait dans le cinéma, le vin et les stations service – auquel se sont alliées les Caisses d’épargnes ibériques, aura doublé son chiffre d’affaires à 65 millions d’euros et ses effectifs à 900 salariés. Dirigé par Philippe Delrue, ancien patron du réseau niçois exploité par Veolia, la CFT s’est vue attribuer le 26 novembre l’exploitation du réseau sétois de Thau agglomération (Totem), soit 13 lignes, 23 véhicules, 1,1 million de kilomètres parcourus par an, 1,9 million de voyages, 70 salariés et 4,6 millions d’euros de chiffre d’affaires. Une affaire enlevée à Keolis. Installée en France à Perpignan où elle a débuté en 1998 en reprenant le réseau urbain (CTPM, Compagnie des transports Perpignan Méditerranée), la CFT a d’abord joué régional. En association, elle obtient en 2004 la délégation de service public du petit réseau voisin de Narbonne (NTU, Narbonnaise de transports urbains) qu’elle gardera quatre ans avant de le perdre en septembre dernier au profit de Keolis. Elle passe en Provence en 2005 en engrangeant le contrat d’Antibes-Sophia-Antipolis (Alpes-Maritimes), qui pèse quelque 15 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel. En ce mois de décembre, elle espère se développer vers le nord en visant Amiens. Le sortant, Veolia, n’a pas été retenu par le conseil d’agglomération Amiens métropole et la CFT reste seule en lice. « L’assemblée générale des élus se décidera le 15 décembre, nous sommes fortement pressentis », glisse Philippe Delrue, qui reste prudent. Cette année, la CFT a perdu au dernier moment, sur une question de procédure, le réseau Biarritz-Anglet-Bayonne qu’elle devait ravir à Transdev. Mais ce n’est que partie remise, Philippe Delrue comptant bien être présent au « second tour ». Avec Amiens, la CFT effectuerait un saut quantitatif puisque le réseau de la capitale picarde est environ 25 % plus important que celui de Perpignan : 11,2 millions de voyages annuels au lieu de 8,3 millions, 30 lignes soit 4 de plus, et un chiffre d’affaires annuel de 25 millions d’euros (20 millions à Perpignan). « Après avoir doublé notre chiffre d’affaires de 2008 à 2009, nous avons l’ambition de nous développer suivant deux axes, nord et sud », explique Philippe Delrue. « Il y a pas mal d’appels d’offres en vue pour 2009. Nous avons quatre cibles dans le Midi et cinq dans le Nord », dit-il, sans préciser lesquelles. Mais on sait que La Roche-sur-Yon est sur la liste.
 

Michel Gabriel LEON

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