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Ewa

BlaBlaCar veut racheter le covoitureur du quotidien Klaxit

left to right_ Sarah Wodehouse, Julien Honnart, Cyrille Courtière, Adrien Tahon

Ça « blablate » encore entre le géant du covoiturage BlaBlaCar et Klaxit, la start-up française spécialisée dans les trajets covoiturés domicile-travail. Selon un communiqué commun du 15 mars, les deux entreprises sont entrées en discussion exclusive en vue de l’absorption de Klaxit par le leader de la longue distance qui revendique 90 millions d’utilisateurs, créée en 2006 par Frédéric Mazzella.

BlaBlaCar cherchait déjà à se développer sur le segment des petits trajets du quotidien dont le potentiel économique est important, mais qui peinait à décoller avant la crise inflationniste. En février 2023, le covoiturage courte distance a connu un niveau record à 814 000 trajets, selon l’observatoire du covoiturage. Trois fois plus en un an. Le géant du covoiturage avait créé en 2021 sa division BlaBlaCar Daily, mais il cherchait un relais de croissance. D’où le projet de rachat de Klaxit, fondée par Julien Honnart et Cyrille Courtière (photo) en 2013 et qui revendique en 2022 plus de 2,6 millions de trajets. La start up avait elle-même avalé ces dernières années quelques concurrents du marché du domicile-travail (OpenCar et iDvroom, un service éphémère de la SNCF). Et surtout, Klaxit travaille avec plus de 50 collectivités locales en France pour subventionner les trajets du quotidien de leurs habitants.

Si l’opération de rachat aboutit, les applications des deux sociétés pourraient fusionner à horizon 2024. BlaBlaCar Daily trouvera sur sa route deux autres concurrents du marché du covoiturage du quotidien : Karos et Ecov qui fonctionne avec des lignes matérialisées et sans réservation.

N.A

 

Ewa

BlaBlaCar – Ouibus : la licorne avale le boulet de la SNCF

BlaBlaBus

Dans quelques mois, il n’y aura plus un seul autocar bleu et rose sur les routes de France et d’Europe. Ouibus passe aujourd’hui définitivement sous pavillon BlaBlaCar, et roulera bientôt exclusivement aux couleurs bleu blanc rouge de la start-up devenue leader du covoiturage en Europe.

Le rachat de Ouibus avait été annoncé fin 2018, en contrepartie d’une prise de participation de 101 millions de la SNCF au capital de la licorne française. La compagnie ferroviaire qui avait cédé aux sirènes de l’autocar avait tout d’abord créé iDBus en 2012 pour préparer la libéralisation du marché en France, avec des lignes en cabotage, c’est-à-dire des liaisons internationales marquant des arrêts en France. Chasses gardées du train, les liaisons hexagonales ont finalement pu s’ouvrir à l’été 2015 avec la loi Macron qui a libéralisé le marché des autocars longue distance. Quatre ans plus tard, Ouibus cumule plus de 165 millions d’euros de pertes (entre 2013 et 2018), et s’offre aujourd’hui à BlaBlaCar.

Autocar et covoiturage

Les premiers BlaBlaBus avaient déjà pris la route depuis début juin en France, vers l’Allemagne et le Benelux (lire ici). L’ensemble des lignes Ouibus sont absorbées, auxquelles s’ajoutent 70 nouvelles liaisons en Europe. Au total, les BlaBlaBus couvriront 400 destinations d’ici à fin 2019, annonce la nouvelle compagnie dans un communiqué.

Les offres Ouibus sont accessibles et peuvent être réservées depuis la plate-forme BlaBlaCar. Ouibus.com restera actif pendant encore quelques mois. « Tous les employés de Ouibus [130 personnes] rejoignent BlaBlaCar », indique le communiqué.

BlaBlaCar va s’appuyer sur son réseau international de 75 millions de membres covoitureurs pour en faire aussi des voyageurs par autocar. En reproduisant le modèle qui a fait son succès : faire porter le risque opérationnel à des prestataires, non plus ses clients automobilistes, mais les autocaristes qui travaillent en sous-traitance.

N. A.