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23 Jan 2021

Aller vers la sobriété

De très bonnes réflexions autour de la vitesse économique, trop souvent oubliée alors qu'elle est au centre de nos choix collectifs et individuels...

Yves Crozet prône une forme de sobriété dont on ne voit que les contours, car si le constat est d'une limpidité rare, les solutions peinent à se dégager. Comment diminuer la vitesse économique dans un tel contexte ? Diminuer la vitesse économique, ralentir, n'est ce pas fondamentalement le but de la décroissance ?

Un lien avec le "monopole radical" d'Yvan Illich aurait pu être intéressant. Illich explique que la vitesse créé la distance.

De fait, si l'on va plus loin, ce n'est pas toujours pour trouver plus d'activités (la fameuse "préférence pour la variété" qui guide nos choix) mais aussi pour retrouver tout simplement les activités qui ont disparu à proximité immédiate de chez soi pour se concentrer dans les villes. Bien sur, on a plus de choix dans une grande surface que dans l'épicerie du village, mais lorsque cette épicerie ferme faute de clientèle, ceux qui s'en contentaient sont bien obligés d'aller jusqu'à la grande surface, eux aussi...

Ces logiques de concentration me semblent intimement liés à des processus économiques (concentration et économies d'échelles) dont le lien n'est pas souvent mis en avant. Les étudier permettrait de mieux comprendre quelle est la part de la hausse des distances qui est vraiment à l'origine de choix individuels...

 

La conclusion est très injuste pour Jean Giono : lui qui a si peu voyagé dans sa vie se surnommait le "voyageur immobile" ! Les voyages qui sont cités ici font partis de ses rares voyages à l'étranger... D'ailleurs, je recommande la lecture de son "Voyage en Italie", publié en 1953, qui décrit avec son humour caustique l'Italie des années 1950. C'est passionnant !

 

Olivier Maffre

Par Olivier MAFFRE

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