01 Avr 2019
SNCF , SNCF Réseau , Pollution , carbone , Climat , Environnement , Green bonds , RSE
SNCF donne une valeur au CO2 évité

Pour une LGV, on donne une valeur monétaire élevée au gain de temps et au report modal, et beaucoup plus faible au gain d’émissions de CO2. Dans un récent rapport remis à Matignon, Alain Quinet (SNCF Réseau) va à l’encontre de cette idée.
© SNCF Réseau
Mis à jour le 14 octobre 2019
La nouvelle devise républicaine de la SNCF – Liberté, Facilité, Planète – n’est-elle que de la com’ avec un habillage écologique ? « Avec le train, la SNCF préempte le domaine écologique sans rien faire : nous émettons 971 000 tonnes de CO2 par an, notre objectif est d’atteindre 95% de décarbonation d’ici à 2035 », a reconnu Guillaume Pepy, dirigeant de la SNCF, lors d’un récent séminaire de presse.
Accord de Paris 2015 et Plan Climat 2017 obligent, le groupe ferroviaire cherche à se positionner comme la locomotive française sur le sujet et intègre depuis deux ans la valeur de la tonne carbone dans sa déclaration de performance extra-financière (ex-reporting RSE devenu obligatoire). Une démarche qui fait flores chez les entreprises françaises : plutôt que d’acheter un quota d’émissions échangeables de CO2, elle consiste à fixer un prix à ses propres rejets de gaz à effet de serre et à les intégrer dans ses résultats extra-financiers. L’idée est d’accorder une valeur monétaire aux actions en faveur du climat.
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